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Vaccin antigrippe 2020 : une situation extrêmement tendue et des moyens dérisoires

En 3 jours, les Pharmacies Lafayette ont dispensé en vaccins l’équivalent de 51% des volumes facturés l’année dernière et déjà réalisé 28% des actes qu’ils avaient effectués lors de la précédente campagne ; ils doivent aussi faire à un climat de forte tension où il n’est pas toujours facile d’expliquer aux personnes considérées comme non éligibles à la vaccination antigrippale qu’ils ne sont pas prioritaires, notamment parce que… les stocks disponibles sont limités.

La campagne 2020-2021 de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté le 13 octobre 2020 pour se poursuivre jusqu’au 31 janvier 2021…. Et comme tous les ans, l’Assurance maladie recommande de se faire vacciner au début de l’automne, avant la circulation active des virus grippaux.

Oui mais voilà, cette année 2020, cette année à Coronavirus est spéciale… Et comme l’indique ce groupement de pharmaciens dans le communiqué, « il s’agira là sans doute de la première campagne de vaccination antigrippale qui aurait pu atteindre un objectif d’au moins 75% de couverture vaccinale, tout âge confondu : une bonne communication, un contexte sanitaire faisant comprendre au plus grand nombre l’intérêt d’être vacciné pour être pris en charge plus vite en cas de covid19 »…

Sauf que selon les Pharmacies Lafayette, « la production de vaccins est insuffisante » ! Et le communiqué d’ajouter que « même si les marchés sur les vaccins se concluent l’année précédente, pourquoi ne pas avoir fabriquer davantage de doses… Il était facile de l’anticiper en regardant du côté de l’hémisphère sud qui a connu cette situation avec 6 mois d’avance sur nous… ».

Résultat, seuls 7.6% de doses ont été produites en plus et vu la demande sur le terrain « on ne sera pas au rendez-vous pour nos patients …et ce dès la semaine prochaine ! » regrettent les responsables de ce réseau. Alors, après les manques de masques, de gel hydroalcoolique, c’est au tour des vaccins…

Les vaccins disponibles cette année sont : Influvac Tetra et Vaxigrip Tetra (vaccins tétravalents).

Rappelons que la grippe touche chaque hiver entre 2 et 8 millions de personnes et est responsable de nombreuses hospitalisations et décès, en particulier chez les personnes fragiles. La vaccination représente le moyen le plus efficace pour se protéger de la grippe.

Si vous êtes concerné (personnes âgées de 65 ans et plus, ou atteintes de certaines maladies chroniques, femmes enceintes, personnes obèses, entourage familial des nourrissons à risque de grippe grave), vous recevez de votre caisse d’Assurance maladie une invitation et un bon de prise en charge afin de retirer gratuitement le vaccin chez le pharmacien sur présentation du bon de prise en charge, et vous faire vacciner par le professionnel de votre choix.

Mis en ligne le 28/10/2020

Cannabis thérapeutique : où en est-on ?

Un décret paru au Journal officiel le 9 octobre 2020 autorise l’expérimentation de l’usage thérapeutique du cannabis dans un cadre contrôlé et limité auprès de patients souffrant de maladies graves. Les modalités avec Service-public.fr.

L’expérimentation est prévue pour une durée de deux ans à compter de la prescription au premier patient et au plus tard à compter du 31 mars 2021.

Elle concerne certaines indications thérapeutiques ou situations cliniques réfractaires aux traitements (certaines formes d’épilepsies, douleurs neuropathiques, effets secondaires de chimiothérapie, soins palliatifs, scléroses en plaques…).

Elle porte sur un nombre maximal de 3.000 patients, répartis en fonction des indications thérapeutiques pour lesquelles l’usage médical du cannabis est autorisé. C’est le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui définit cette répartition en fonction des besoins médicaux.

Les patients sont informés sur les précautions particulières d’utilisation de ces médicaments, les effets indésirables éventuels et les contre-indications.

Les médicaments sont fournis à titre gratuit par les entreprises participant à l’expérimentation. Ils font l’objet d’une prescription initiale par des médecins volontaires et formés exerçant dans les structures retenues pour l’expérimentation et peuvent être dispensés par des pharmaciens également volontaires et formés.

Le décret précise également les modalités d’importation, de transport, de stockage, de détention et d’offre portant sur les médicaments utilisés pendant l’expérimentation.

À noter : Les médicaments sont administrés sous la forme d’huiles, de gélules ou de fleurs séchées. Le cannabis à fumer est exclu du protocole.

À savoir : Le cannabis à usage médical est autorisé dans 22 pays européens.

Source senior actu du 23 octobre

Mis en ligne le 28/10/2020

Proche aidant : le congé est désormais indemnisé

Parent en perte d’autonomie, conjoint malade, enfant en situation de handicap… Depuis le 30 septembre 2020, le congé qui permet à un salarié résident en France d’arrêter son activité professionnelle pour accompagner un membre de sa famille est indemnisé. Un décret paru au Journal officiel le 2 octobre 2020 précise ses modalités.

Sa durée maximale est de trois mois mais il peut être renouvelé, sans pouvoir dépasser un an sur l’ensemble de la carrière du salarié. Le montant de l’allocation journalière du proche aidant (AJPA) est fixé à 52,08 € pour un aidant qui vit seul et à 43,83 € pour une personne vivant en couple. Elle est versée par les caisses d’allocations familiales (CAF) ou de la Mutualité sociale agricole (MSA).

L’aidant a droit à un maximum de 22 AJPA par mois. L’indemnité peut être versée à la demi-journée, sauf pour les demandeurs d’emploi.

Ce congé concerne tous les salariés du secteur privé, les agents du secteur public, les indépendants ainsi que les demandeurs d’emplois.

À savoir : cette mesure était prévue par la Loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020 du 24 décembre 2019.

Senior actu du 9 octobre

Mis en ligne le 22/10/2020

La téléconsultation médicale : une pratique bien pratique

Adoptée par de nombreux patients, la téléconsultation ou consultation à distance avec un médecin a prouvé son utilité dans le contexte de l’épidémie liée au Coronavirus. Une ordonnance parue au Journal officiel le 18 juin 2020 en a prolongé la prise en charge à 100% par l’Assurance maladie jusqu’au 31 décembre 2020.

Depuis 2018, les actes de téléconsultation réalisés par un professionnel de santé, quel qu’en soit le motif, sont pris en charge par l’Assurance maladie pour tous les patients et sur tout le territoire sous certaines conditions. Pour faire face au contexte épidémique, l’accès à cette pratique a été facilité par des mesures dérogatoires.
Les mesures d’assouplissement
Le remboursement à 100% par l’Assurance maladie est assuré jusqu’au 31 décembre 2020. Une téléconsultation est possible par téléphone pour les patients vivant dans une zone qui n’est pas desservie par un réseau Internet.
Une personne infectée par le Covid-19 ou susceptible de l’être peut exceptionnellement s’adresser à un autre médecin que son médecin traitant (après l’avoir consulté en premier lieu) pour une téléconsultation si celui-ci n’est pas disponible.

La consultation
La consultation à distance entre le médecin et le patient (seul ou assisté d’un professionnel de santé) est réalisée en utilisant les moyens technologiques disponibles pour effectuer une vidéotransmission : un lieu équipé, une plateforme dédiée ou un site internet ou une application sécurisée.

L’assuré doit disposer d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone (selon l’opérateur) équipé d’une webcam et relié à internet.
À la suite de l’acte, le professionnel de santé élabore une feuille de soins :
– si elle est électronique, elle est transmise directement à la caisse d’Assurance maladie du patient qui n’a alors aucune démarche à réaliser ;
– si elle est au format papier, le professionnel de santé doit l’envoyer par voie postale à son patient, qui devra l’adresser également par voie postale à sa caisse d’Assurance maladie pour obtenir un remboursement.
À noter : Les consultations par téléphone ont pris fin avec la fin de l’état d’urgence sanitaire le 11 juillet 2020.
Le paiement : si le professionnel de santé pratique le tiers payant, le patient n’a rien à régler.
Quand ce n’est pas le cas ou lorsqu’il y a un dépassement d’honoraires, le patient doit régler l’acte selon le moyen de paiement choisi par le professionnel de santé qu’il consulte (paiement en ligne, virement, chèque…).
Senior actu 2 octobre

Mis en ligne le 05/10/2020

Seniors en Europe : la ville n’est plus adaptée à leurs besoins

Dans un contexte sanitaire exceptionnel, la 5ème édition du baromètre des seniors (Fondation Korian avec Ipsos) conduit auprès de 8.000 personnes dans quatre pays (France, Allemagne, Italie, Belgique) aborde entre autre, la ville et son accessibilité aux ainés. Détails.

D’une manière générale et sans trop de surprise, les seniors jugent très durement l’adaptation de leur ville à la vie des personnes âgées. Ainsi, sur les 11 critères testés par cette enquête, qui vont de l’accessibilité des services de santé à la sécurité, la note moyenne d’accessibilité des services dans la ville accordée est de 4,5/10 seulement.

De l’avis de tous, c’est la présence de toilettes publiques gratuites, propres et sécurisantes, qui manque notamment aux personnes à mobilité réduite, aux familles avec enfants en bas âge se déplaçant avec des poussettes, aux piétons etc.

Par ailleurs, face à une incapacité de conduire et face à des difficultés pour marcher, seule une minorité de seniors pourrait encore facilement continuer à fréquenter les commerces et services dont ils ont besoin : 48% pourraient facilement se rendre dans les commerces de proximité s’ils existent encore, les autres services cités étant encore plus difficiles d’accès, notamment les médecins spécialistes (seuls 32% pourraient toujours facilement se rendre dans leurs cabinets).

Toujours selon cette enquête, de très nombreux seniors estiment manquer de services et d’infrastructures près de chez eux : point d’aide aux mobilités (31%), distributeur de billets (26%), point d’accès aux services publics (25%), mais aussi, lieu de formation (24%) ou marché (23%).

Pour la grande majorité des seniors, la mise à disposition de services itinérants (ce qui commence à se développer en dentisterie ou optique) serait utile et permettrait de palier l’insuffisante accessibilité de leur ville.

A noter également une large majorité des sondés qui souligne l’utilité de services publics itinérants pour aider dans les démarches administratives (83% dont 36% qui considèrent qu’il serait essentiel de mettre ce service en place), alors que la dématérialisation des démarches laisse une partie de la population démunie et pas seulement les seniors.

C’est également le cas des cabinets médicaux itinérants (77% dont 31% « essentiel ») qui pourrait permettre de palier les déserts médicaux, mais aussi des commerces et services culturels itinérants (bibliobus, camionnette boulangerie, épicerie…) (77% dont 28% essentiel) ou encore un service de
covoiturage / navette collective / cars scolaires dédiés aux personnes âgées après dépôt des enfants à l’école (73% dont 27% « essentiel »). Un mouvement en ce sens est déjà visible sur nombre de bassins de vie.

Précisons que cette enquête a également interrogé ces seniors sur les services qui pourraient être mis à disposition de tous dans les maisons de retraite. En effet, le maillage des maisons de retraite est très serré : 70% déclarent vivre à moins de 5 km d’une maison de retraite. Les sondés se disent intéressés par des points d’accès aux services publics (64%) ou un médecin/une maison de santé (63%), mais aussi un distributeur de billets (61%), un parc/jardin (60%) ou un marché (59%).

L’intérêt est -logiquement- encore plus fort lorsque ces services sont perçus comme faisant défaut à proximité.

« La demande autour de ces nouvelles solutions démontre une grande ouverture d’esprit des seniors, qui devrait inspirer les futurs débats autour de la loi grand âge et autonomie. Il est vraiment temps de comprendre que les européens ont largement changé de regard sur le vieillissement ! » réagit Serge Guérin, président du Conseil scientifique de la Fondation Korian.

Méthodologie : Ipsos a interrogé en août 2020 plus de 8.000 personnes dans 4 pays emblématiques de l’Union Européenne (France, Allemagne, Italie et Belgique) : 4 000 seniors (1 000 par pays) constituant un échantillon représentatif de la population âgée de 65 ans et plus dans chacun des pays de l’enquête.

Mis en ligne le 05/10/2020

Impôts locaux 2020 : tout comprendre avec la brochure pratique des services fiscaux

Taxe d’enlèvement des ordures ménagères, taxe foncière, taxe d’habitation, taxe sur les logements vacants, taxe de balayage, contribution à l’audiovisuel public… Pour en savoir plus, retrouvez la brochure pratique 2020 sur les impôts locaux proposée par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP).

Après avoir présenté les principales nouveautés (exonérations en matière de taxe foncière, paramètres des valeurs locatives, dégrèvement progressif de la taxe d’habitation sur la résidence principale, montant de la contribution à l’audiovisuel public…) et le calendrier de paiement des taxes, cette brochure pratique Impôts locaux 2020 détaille tout ce qu’il faut savoir notamment sur :
– la valeur locative cadastrale (évaluations foncières des locaux d’habitation, mise à jour périodique des évaluations foncières, réclamations…) ;
– les taxes foncières (propriétés imposables, exonérations, détermination de la base d’imposition et calcul de l’impôt…) ;
– la taxe d’habitation (présentation de l’avis d’impôt, personnes imposables ou exonérées, locaux imposables ou exonérés, taxe sur les logements vacants…).

Cette brochure propose également un lexique des principaux termes fiscaux utilisés et un accès aux formulaires, avis et imprimés disponibles en ligne sur www.impots.gouv.fr.

Senior actu 2 octobre

Mis en ligne le 05/10/2020

Que faire en cas de contact avec une personne atteinte du Covid-19

Vous avez côtoyé une personne testée positive au Coronavirus ? Vous avez été identifié comme « cas contact » ? Test, isolement, travail… Retrouvez les consignes à suivre avec Santé publique France et Service-public.fr.

Si vous avez été en contact avec une personne malade du Covid-19, les premières préconisations sont le test de dépistage et l’isolement.

Faire le test et s’isoler
Vous n’avez pas besoin d’ordonnance pour procéder à un test par prélèvement nasal et il est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. Il vous faut vous isoler jusqu’au résultat même si vous ne présentez pas de symptômes.

Vous devez faire le test :
immédiatement si vous vivez sous le même toit que la personne malade ou si des signes apparaissent ;
7 jours après votre dernier contact avec la personne malade (il est inutile le faire avant car s’il est réalisé trop tôt, il peut être négatif même si vous êtes infecté) si vous ne vivez pas sous le même toit.

Si le résultat est positif, cela veut dire que vous êtes infecté et vous devez rester isolé jusqu’à votre guérison. Vous serez contacté par l’Assurance Maladie pour identifier les personnes avec qui vous avez été en contact, vous expliquer les démarches à suivre et si besoin, vous délivrer un arrêt de travail pour couvrir la période d’isolement.

Si le résultat est négatif, vous devez :
– si vous vivez sous le même toit que la personne malade : refaire un test 7 jours après la guérison du malade. S’il est à nouveau négatif et que vous ne présentez aucun signe de la maladie, vous restez isolé encore 7 jours ;
– si vous ne vivez pas sous le même toit que la personne malade : vous n’êtes probablement pas infecté. Vous restez isolé jusqu’au 14e jour après le dernier contact avec la personne malade. Ce délai est susceptible d’être reconsidéré prochainement : un avis du Conseil scientifique Covid-19 a été émis en ce sens le 3 septembre 2020  ;
– Si des signes apparaissent, vous devez contacter votre médecin et suivre ses consignes.

Isolement en attendant les résultats du test : quelle prise en charge ?
Pour éviter de contaminer ses proches et limiter la propagation de l’épidémie vous devez rester isolé à votre domicile (ou dans un lieu d’hébergement) en attendant les résultats du test de dépistage, même si vous ne présentez pas de symptômes (on peut être contagieux 48 heures avant l’apparition des signes ou être infecté sans avoir de signes de la maladie).

Vous ne devez pas vous rendre sur votre lieu de travail. Un arrêt de travail pourra vous être délivré par l’Assurance Maladie si nécessaire (si vous ne pouvez pas télétravailler par exemple).

Les parents d’enfants « cas contact » peuvent également se voir prescrire un arrêt de travail.

À savoir : Seuls les arrêts de travail délivrés aux « personnes contact » de la Guyane et de Mayotte, toujours en état d’urgence sanitaire, sont indemnisés sans application du délai de carence. Depuis le 11 juillet, tous les autres arrêts de travail se voient appliquer le délai de carence.

Mis en ligne le 24/09/2020

Covid-19 : Attention aux appels frauduleux émanant soi-disant de l’Assurance Maladie

En matière d’arnaque, on le sait, les escrocs ne sont pas à court d’idée. On peut même dire qu’ils s’avèrent plutôt créatifs. Ainsi, avec la Covid-19, ces derniers appellent les Français (attention aux personnes âgées) et se font passer pour des employés de l’Assurance Maladie, demandant les coordonnées bancaires de leurs interlocuteurs pour leur envoyer un test payant de dépistage

Les arnaques au téléphone sont particulièrement nombreuses de nos jours et touchent souvent et plus facilement les personnes âgées, plus fragiles et plus à risque face à ce type d’escroquerie.

Ainsi, depuis quelques temps, des arnaqueurs appellent les Français, profitant de l’épidémie de Covid-19. Une fois au téléphone, ils se font passer pour des employés de l’Assurance Maladie et ils demandent à ce que vous leur envoyiez votre adresse postale et vos numéros de carte bleue afin de vous envoyer un kit payant de dépistage du virus.

Naturellement, c’est une escroquerie. A ce titre, l’Assurance maladie rappelle qu’elle ne fournit pas et ne facture pas l’envoi de kit ou de test de dépistage du Covid-19 ; que de surcroit, le test RT-PCR ne peut être réalisé que par des professionnels de santé (infirmiers, laboratoires ou structures de dépistages dédiées) ; qu’il est entièrement remboursé par l’Assurance maladie et qu’il peut être réalisé sans ordonnance !

D’une manière générale, sachez que les enquêteurs sanitaires de l’Assurance maladie (ni votre banquier, ni le gaz, ni l’électricité, etc.) ne demandent jamais à leurs interlocuteurs de fournir leurs coordonnées bancaires (numéro de compte, RIB, numéro de carte bancaire, Iban).

De même, il faut savoir que ces conseillers sont en capacité de donner le nom du médecin ou du patient malade du Covid-19 avec qui la personne qu’ils appellent a été en contact, si le malade a donné son accord explicite pour cela.

Enfin, souvenez-vous que lorsque l’Assurance maladie appelle un assuré, le numéro de l’appelant qui s’affiche à l’écran peut être le 3646 ou le 05 53 35 62 37 (numéro officiel de l’Assurance maladie, utilisé pour des entretiens téléphoniques). Pensez à prévenir vos proches âgés.

Senior actu 4/9

Mis en ligne le 24/09/2020

Travaux de rénovation : Démarchage téléphonique depuis le 1er septembre 2020

Le démarchage téléphonique est une véritable plaie… Notamment pour les personnes âgées plus fragiles et/ou crédules et confrontées à de nombreuses arnaques et fraudes dans le secteur des travaux de rénovation énergétique. A ce sujet il faut savoir que le démarchage pour ce type de travaux sera interdit à partir du 1er septembre prochain. Une bonne chose avec de grosses amendes à la clef.

Il faut donc savoir que tout contrat conclu avec un consommateur à la suite d’un démarchage téléphonique réalisé en violation de ces nouvelles dispositions depuis le 1er septembre  deviendra nul.

Par ailleurs, il faut savoir qu’en cas d’abus, les sanctions seront beaucoup plus sévères : à savoir 75.000 euros pour les personnes physiques et 375.000 euros pour les entreprises, contre 3.000 euros et 15.000 euros auparavant. Ce qui devrait s’avérer dissuasif !

Il faut savoir que le dispositif d’isolation des combles à 1 euro mis en place grâce aux certificats d’économie d’énergie (CEE) contraint les fournisseurs d’énergies (électricité, gaz, chaleur, froid, fioul, carburants…) à financer tout ou une partie, des travaux d’isolation des bâtiments des particuliers et ceux du tertiaire. C’est le principe du pollueur-payeur !

Avec les annonces du gouvernement, c’est beaucoup d’argent et d’aides qui seront distribués, attirant toujours plus d’ « éco-délinquants ». Et naturellement, certains y voient l’opportunité de se faire beaucoup d’argent…

Sous couvert de l’Etat et d’arguments fort convaincants : économie de budget, 0 investissement, confort thermique, rénovation de son habitat pour 1 euro (les publicités n’arrêtent pas de promouvoir ce type de services) certaines entreprises et sous-traitants n’hésitent pas à harceler les Français (jusqu’à 10 appels par jour) pour obtenir rapidement les contrats et s’abstenir d’appliquer la loi sur le démarchage téléphonique.

« Comme d’autres professionnels du secteur nous sommes clairement pour l’interdiction du démarchage téléphonique abusif qui discrédite les métiers de la rénovation énergétique. J’opte également pour un renforcement d’une visite technique imposée qui permettra de structurer notre marché et permettre au client d’avoir inévitablement un devis et un délai de rétractation » indique Edouard Barthès, fondateur d’EBS Isolation et président du syndicat Symbiote.

Et ce spécialiste de poursuivre : « notre lutte doit trouver son équilibre entre la volonté d’accélérer la rénovation énergétique et en même temps de limiter le démarchage et les arnaques. De façon concrète, notre secteur est trop atomisé, il doit impérativement se structurer pour monter en compétence ».

Mis en ligne le 24/09/2020

Maison de retraite confinement des ainés : faire preuve de discernement pour l’AD-PA

Le premier ministre Jean Castex vient de confirmer cette semaine qu’il ne saurait être envisagé un « reconfinement généralisé » des personnes âgées mais qu’en revanche, des mesures prises au cas par cas devaient être prises en fonction de l’évolution de l’épidémie de coronavirus. L’AD-PA soutient cette position.

Cette annonce du premier ministre prend en compte l’avis du Comité consultatif national
d’éthique (CCNE) -dont l’AD-PA avait demandé la saisine- et rappelle que le droit commun doit
s’appliquer tout autant aux personnes vivant à domicile qu’en établissement.

« Il faut donc être extrêmement prudent dans la mise en oeuvre des mesures de confinement en
s’attachant à prendre en compte les spécificités locales et le cas particulier de chaque personne 
» indique l’AD-PA dans son communiqué.

Et d’ajouter que la « durée du confinement dans les logements ne doit donc s’appliquer qu’aux seules personnes testées positives et pour une durée maximale de 15 jours ».

Rappelons que le confinement est une arme pour lutter contre la propagation de l’épidémie (certains spécialistes comme le professeur Raoult ne sont d’ailleurs pas convaincus de son efficacité) qui doit être maniée avec agilité, afin de ne pas porter atteinte à la santé psychique des personnes âgées vulnérables. D’aucuns estiment en effet que le confinement, en tous cas, pour certaines personnes âgées fragiles pourraient s’avérer particulièrement délétère.

Dans ce contexte, l’AD-PA appelle au maintien des gestes barrières (le lavage et/ou la désinfection des mains restent les gestes les plus importants) et à multiplier les dépistages, « mais rappelle que l’Etat doit surtout agir sur le nombre de professionnels auprès des personnes âgées, en établissement comme à domicile, puisque tous les rapports confirment leur manque criant ».

Et l’association des directeurs au service des personnes âgées de conclure qu’elle attend « de l’Etat qu’il intègre le secteur de l’aide aux personnes âgées au plan de relance économique et engage d’ores et déjà des crédits nouveaux pour renforcer des équipes épuisées, préparer l’avenir du secteur et lutter contre le chômage ».

 

Mis en ligne le 03/09/2020

« Medicalib » La plateforme pour trouver rapidement une infirmière à domicile

L’essor du digital n’a pas manqué de toucher et de faciliter l’exercice des professions médicales ainsi que l’accès aux soins par les patients. En effet, s’il vous était difficile jusqu’à lors, de solliciter à domicile les services d’une infirmière libérale ou d’un autre professionnel de la santé, il existe désormais une plateforme santé appelée Medicalib qui vous facilite la tâche. Faire appel aux compétences d’une infirmière à domicile n’a jamais été aussi rapide.

Medicalib : de quoi s’agit-il ?
Avant, pour trouver une infirmière ou un infirmier à domicile, il n’était pas toujours facile d’y parvenir dans un temps raisonnable. Le constat était général. Il fallait non seulement y consacrer du temps, être patient et passer plusieurs appels téléphoniques.
C’est face à cette problématique que Medicalib a voulu innover en permettant aux patients de contacter facilement une infirmière ou un infirmier et d’obtenir des soins à domicile dans un délai plus court.
Grâce à cette plateforme, trouver une infirmière à domicile est beaucoup plus rapide et n’engendre pas « les coûts latéraux habituels ». De fait, ce service de santé accessible par le biais d’un site internet ou d’une application, vous permet d’obtenir une prise en charge par une infirmière libérale qui exerce dans un périmètre proche de votre domicile. Et pour les patients, l’utilisation de ce service de santé à domicile n’est assujettie à aucun paiement.

Pour trouver un infirmier libéral via la plateforme, le principe est simple : vous effectuez une demande de prise en charge et Medicalib se charge, en moins d’une heure, de vous trouver une infirmière à domicile disponible et qualifiée. Cette plateforme est donc un véritable canal pour faciliter la relation patient-soignant. En tout, plus de 500 professionnels libéraux sont présents dans de nombreuses villes et sont connectés à la plateforme.
Tous les mois, Medicalib aide au moins 600 personnes à trouver plus facilement et plus rapidement un infirmier. Elle est reconnue aujourd’hui comme la première plateforme spécialisée dans les services de santé à domicile.

Comment trouver une infirmière à domicile avec Medicalib ?
Son mode d’emploi est très simple. Pour trouver une infirmière à domicile, il faut suivre trois étapes allant de la demande à la mise en contact avec une infirmière libérale :
• la demande de prise en charge médicale : elle peut se faire de deux manières. Soit par voie téléphonique en appelant le service en charge du standard au 09 75 18 34 65 du lundi au vendredi, soit en ligne par le remplissage d’un formulaire de demande. Dans le formulaire, vous fournissez les informations requises sur le type de soins sollicité, la date envisagée, la durée approximative, la localisation de votre résidence, etc. ;
• la transmission de la demande : une fois la demande complétée et validée, elle est transmise aux professionnels les plus proches de votre lieu de domicile ;
• la prise de contact : en fonction des disponibilités et selon les informations que vous avez fournies, vous serez contacté en moins d’une heure par une infirmière disponible pour un rendez-vous.

Quels sont les avantages pratiques de Medicalib ?
La plateforme offre plusieurs avantages à ses utilisateurs. C’est l’occasion de bénéficier des services d’une infirmière libérale compétente et ceci, plus rapidement que si vous deviez solliciter une infirmière à domicile en questionnant vos proches.
Les infirmiers et infirmières qui travaillent en relation avec l’équipe Medicalib, sont tous des professionnels diplômés d’État. La plateforme met d’ailleurs un soin particulier à vérifier la compétence professionnelle et la dévotion au travail de chacun des membres de son réseau qui sont soumis à la convention de l’assurance maladie.
En effet, Medicalib se charge alors d’effectuer toutes vérifications nécessaires auprès des services compétents de l’ordre national des infirmiers et de l’assurance maladie, avant de valider l’inscription d’une infirmière libérale.
Que ce soit donc pour des pansements simples ou complexes, des perfusions, des ablations de points de sutures ou d’agrafes, des injections, des prises de sang ou des opérations plus complexes, une infirmière à domicile sera en mesure de vous satisfaire !

Senior actu 28 août

Mis en ligne le 03/09/2020

Aide à domicile et Covid-19 Comment intervenir dans de bonnes conditions chez les personnes fragiles ?

La crise sanitaire du COVID-19 conduit les travailleurs à changer leurs habitudes afin de protéger les autres et se protéger soi-même. Pour cela, certaines sociétés mettent en place le télétravail ou réorganisent les espaces dans l’entreprise.

Pour les aides à domicile, qui doivent continuer à se rendre chez les personnes âgées, dont on sait qu’elles restent vulnérables face à la maladie, il est aussi nécessaire d’adapter le comportement pour limiter les risques de transmission, tout en continuant à effectuer les missions pour lesquelles elles sont sollicitées.

Voici quelques conseils pour intervenir dans de bonnes conditions chez les personnes fragiles.

​Comment se rendre chez les personnes âgées ?

Le mieux pour se rendre chez les personnes âgées est d’utiliser une voiture, de se déplacer à pied ou à vélo et d’éviter les transports en commun. En milieu rural, les aides à domicile doivent privilégier leur voiture personnelle ou une voiture de la société lorsque cela est possible.

Si une aide à domicile  ne peut faire autrement que de prendre les transports en commun, il est alors recommandé de se laver les mains avant et après avoir pris le bus, le tramway ou le métro, de porter le masque et de maintenir une distance d’un mètre avec les autres usagers.

​Quels équipements pour les interventions ?

Pour assurer le service aux personnes âgées  en période de crise sanitaire, les aides à domicile doivent être parfaitement équipées pour intervenir dans de bonnes conditions, protéger et se protéger.

Pour cela, il est nécessaire d’avoir avec soi :
• des gants à usage unique ;
• un masque chirurgical ;
• une solution hydro-alcoolique ;
• un tablier et une blouse à usage unique si besoin ;
• des lunettes de protection ou une visière.

À noter que le masque doit être changé toutes les quatre heures, que les mains doivent être lavées aussi souvent que possible et que les équipements usés doivent être placés en fin d’intervention dans un sac poubelle fermé, à jeter en dehors du domicile de la personne âgée.

Ménage, courses, préparation des repas, toilette, comment s’y prendre pour limiter les risques ?

Lorsque l’aide à domicile intervient chez une personne âgée pour le ménage, les courses, la préparation des repas, la lessive ou bien encore le repassage, il est conseillé de demander à la personne de rester dans une autre pièce le temps de l’intervention, afin de limiter les contacts.

Le virus a en effet tendance à davantage se transmettre dans les espaces clos. On sait cependant que beaucoup de personnes âgées aiment prendre le temps de discuter avec les intervenants. La crise sanitaire a tendance à isoler les personnes fragiles qui sortent moins pour limiter les risques, il ne faut donc pas refuser un échange, à condition bien-sûr de porter le masque et de respecter la distanciation physique d’un mètre.

Pour ce qui est de la toilette, qui fait aussi partie des tâches effectuées par certaines aides à domicile et qui demande un contact étroit, il est recommandé que le professionnel soit équipé d’un masque, d’une blouse et de gants à usage unique.

Les cheveux doivent être attachées et les bijoux, piercing et autres accessoires retirés avant de se rendre chez la personne âgée.

Mis en ligne le 25/08/2020

Pension de réversion Simplification des démarches avec un nouveau service en ligne sur Internet

Depuis la fin du mois de juillet 2020, en cas de décès d’un conjoint, un nouveau service en ligne est disponible pour déposer une demande de pension réversion en une fois auprès de tous les régimes de retraite du défunt : Demander ma réversion.

Il faut bien avouer que depuis quelques années, les différentes demandes relatives aux questions « retraite » ont été amplement simplifiées par le développement de nombreux services en ligne. Dernier en date ? Demander ma réversion.

Rappelons que la pension de réversion permet au conjoint (ou ex-conjoint) survivant de se voir verser sous certaines conditions une partie de la rente de son époux (ou ex-époux) défunt, même si le décès survient avant la retraite.

Il faut pour cela être ou avoir été marié avec le défunt (les personnes pacsées et les concubins ne sont pas éligibles). Les autres critères d’attribution et les modes de calcul peuvent varier selon les régimes.

Plus concrètement, ce service online s’adresse aux assurés mariés ou divorcés dont le conjoint ou l’ex-conjoint est décédé. A noter que pour certains régimes de retraite et sous certaines conditions, les orphelins peuvent également être concernés.

Dans la pratique, ce service repose sur les mêmes principes que ceux du service Demander ma retraite :
– simple : une seule demande pour tous les régimes de retraite du défunt et un formulaire pré-rempli et personnalisé ;
– pratique : une démarche 100 % par internet, de la saisie des informations personnelles, au dépôt des justificatifs obligatoires, jusqu’au suivi de l’état d’avancement de la demande ;
– sécurisé : une connexion avec FranceConnect, la solution proposée par l’État pour sécuriser et simplifier l’accès aux services publics en ligne.

De plus, le service affiche automatiquement les régimes de retraite susceptibles d’attribuer une pension de réversion au demandeur. Il est important de souligner que les assurés font donc valoir leurs droits sans risque d’en oublier et sans même connaître la carrière de leur conjoint ! Le service vérifie également les conditions d’éligibilité, notamment de ressources, du demandeur.

Précisons toutefois que ce service ne prend en charge que la phase de dépôt de la demande. L’étude du dossier, la liquidation des droits et le paiement de la retraite de réversion sont en revanche effectués par chacun des régimes de retraite concernés.

Demander ma réversion a été réalisé par l’Union Retraite, la Caisse des Dépôts (CDC) et le Service des Retraites de l’État (SRE) pour le compte de l’ensemble des régimes de retraite et de leurs assurés. Ce service est accessible sur www.info-retraite.fr et les sites internet des régimes de retraite.

Mis en ligne le 25/08/2020

Visioconférence : Ayez les bons réflexes pour choisir et utiliser vos logiciels

Vous utilisez certainement des outils gratuits de discussion et de visioconférence (même après le confinement) et vous vous demandez si ces logiciels sont fiables. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) répond à vos interrogations et rappelle quelques règles de vigilance.

Ayez les bons réflexes
lisez toujours les conditions générales d’utilisation ou la politique de confidentialité/de protection des données des outils de visioconférence pour vérifier leur fiabilité ;
utilisez des applications qui vous garantissent la confidentialité des communications (pas d’enregistrement ou de stockage des conversations et pas de réutilisation des conversations) ;
vérifiez que vos données personnelles ne sont pas utilisées pour d’autres finalités ;
limitez le nombre d’informations à fournir (utiliser un pseudonyme et une adresse mail dédiée, par exemple) ;
utilisez un mot de passe différent de ceux utilisés sur d’autres services ;
fermez l’application lorsque vous ne l’utilisez plus ;
désactivez le micro et la webcam quand ils ne sont pas nécessaires.

À savoir : vous devez être informé de l’usage de vos données. Les informations fournies peuvent s’étendre à d’autres types de données techniques permettant une ré-identification (adresse IP, identifiant de l’appareil, cookies ou technologies analogues).

Conseils et protection de la vie privée
privilégiez les solutions qui protègent la vie privée (par exemple Tixeo, certifiée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) ;
évitez de télécharger l’application depuis un site web ou une source inconnus ;
n’utilisez que les applications pour lesquelles l’éditeur indique clairement comment les données sont réutilisées (dans l’application elle-même ou sur son site web, par exemple) ;
lisez les commentaires des utilisateurs sur des forums de discussion ;
vérifiez que l’éditeur a mis en place des mesures de sécurité essentielles, comme le chiffrement des communications de bout en bout ;
sécurisez le réseau Wi-Fi avec un mot de passe robuste, en activant le chiffrement WPA2 ou WPA3 ;
assurez-vous que l’antivirus et le pare-feu sont à jour.

Attention : certaines applications gratuites peuvent rentabiliser leur service en traitant des informations personnelles. Vos conversations privées ou professionnelles, peuvent révéler beaucoup d’informations, soit intimes, soit protégées par une obligation de confidentialité par rapport à vos activités professionnelles.

À savoir : pour les usages professionnels, les points de vérification doivent être renforcés (notamment par la signature d’un accord de sous-traitance avec l’éditeur de l’outil). Le recours à un fournisseur de solutions certifié par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) est conseillé en cas d’activité sensible ou soumise au secret professionnel.
Senior actu

Mis en ligne le 25/08/2020

Covid-19 : Test PCR plus besoin d’une ordonnance pour en bénéficier et être remboursé

Afin de faciliter le dépistage du Covid-19 (SARS-CoV-2), les tests PCR sont totalement pris en charge par l’assurance maladie et ne nécessitent pas de prescription d’un médecin. Un arrêté publié le 25 juillet 2020 au Journal officiel prévoit également que les prélèvements puissent être pratiqués sous certaines conditions par un infirmier diplômé d’État, un aide-soignant, un étudiant en médecine, un sapeur-pompier ou encore un secouriste. Des précisions avec Service-public.fr.

Le test de détection PCR (pour « réaction en chaîne par polymérase ») consiste en un prélèvement nasopharyngé (dans le nasopharynx par le nez) à l’aide d’un écouvillon. Les échantillons sont ensuite analysés.
Tout assuré peut en bénéficier, à sa demande et sans prescription médicale, sans même présenter de symptômes. Il est intégralement pris en charge par l’assurance maladie. Ces dispositions sont également applicables aux personnes qui ne sont pas assurés sociaux. Le remboursement de ces tests n’était possible qu’avec une ordonnance depuis le 28 mai 2020.
Certains professionnels autres que les biologistes médicaux sont désormais autorisés à pratiquer le prélèvement d’échantillon biologique. Cette disposition vise à pallier le manque éventuel de disponibilité des professionnels de santé habilités à réaliser l’examen de dépistage par PCR dans certaines zones.

Ainsi, à condition d’avoir suivi une formation spécifique, peuvent réaliser le prélèvement :
– les infirmiers diplômés d’État ;
– les étudiants en odontologie, en maïeutique et en pharmacie ;
– les aides-soignants, sous la responsabilité d’un médecin ou d’un infirmier diplômé d’État de leur établissement.

Peuvent également intervenir, sur une zone et pour une période définies par le représentant territorial de l’État compétent et sous la responsabilité d’un médecin ou d’un infirmier diplômé d’État :
– les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires titulaires de la formation d’équipier dans le domaine d’activité du secours d’urgence aux personnes ;
– es sapeurs-pompiers de Paris titulaires de la formation élémentaire en filière « Sapeur-pompier de Paris » (SPP), ou « Secours à victimes » (SAV), ou « Spécialiste » (SPE) ;
– les marins-pompiers de Marseille détenant le brevet élémentaire de matelot pompier (BE MOPOMPI), ou de pompier volontaire (BE MAPOV), ou de sécurité et logistique (BE SELOG) ;
– les équipiers secouristes des associations agréées de sécurité civile titulaires d’une formation adéquate aux premiers secours.

À savoir : l’élargissement de l’obligation du port du masque dans les lieux clos pouvant augmenter les difficultés des publics vulnérables, l’État assure la distribution gratuite par voie postale de masques de protection sanitaire aux bénéficiaires, à la date de publication de l’arrêté (25 juillet 2020), de la complémentaire santé solidaire, de l’aide au paiement d’une complémentaire santé et de l’aide médicale de l’État.

À noter : depuis le 28 mai 2020 et jusqu’au 10 janvier 2021, sont pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie :
– les tests sérologiques de recherche des anticorps au virus SARS-CoV-2 avec une ordonnance ;
– les actes et les prestations effectués dans les centres ambulatoires dédiés au Covid-19 ;
– la consultation réalisée suite au dépistage positif de l’assuré infecté ;
– la consultation de « contact tracing ».

Mis en ligne le 25/08/2020

Vaccin et Covid-19 – Les ainés devraient être parmi les premiers vaccinés

Dans un rapport du 9 juillet 2020 (publié officiellement fin juillet) le Conseil scientifique indique que les personnes âgées devraient être incluses dans les catégories à vacciner en priorité après les personnels soignants. Ce qui semble, somme toute, assez logique.

Le vaccin contre la Covid-19 n’est pas encore au point. Certes, mais de nombreux essais sont actuellement en cours, avec certains qui s’annoncent prometteurs comme celui d’Oxford-AstraZeneca et celui du laboratoire chinois Cansino Biologics. Mais attention, rien n’est encore gagné !

Dans tous les cas de figures et partant du principe qu’il faut être prêt quand le vaccin sera disponible, le Conseil scientifique a publié le 9 juillet dernier un rapport dans lequel il préconise les personnes à vacciner en priorité.

Sans trop de surprise, les « populations considérées en toute première priorité » sont les personnels soignants qui représentent 1,8 million de personnes. Notamment les personnels au contact de populations plus vulnérables (ex : EHPAD, auxiliaires de vie, personnels de santé de services prenant en charge les personnes fragiles : transplantation, gériatrie, …)

Viennent ensuite les personnes « exposées de par leur emploi (caractéristiques de l’activité ou lieu d’exercice de l’activité) ou bien de par leur type d’hébergement », comme les enseignants, les commerçants ou les employés travaillant derrière un guichet, mais aussi les travailleurs/travailleuses du sexe, les chauffeurs de taxi ou les personnes travaillant en abattoir, ce qui représente, selon les chercheurs, 5 millions de personnes.

Les «  personnes à risque du fait de leur âge ou de leur état de santé » aussi bien en métropole qu’en Outre-mer (environ 23 millions de personnes ) ; plus de 65 ans, sous réserve d’un vaccin efficace chez les personnes âgées (13,45 millions de plus de 65 ans, dont 6,25 millions de 75 ans et plus.

Mais également les individus souffrant de pathologies chroniques (pathologies cardiovasculaires, hypertension, diabète) de moins de 65 ans -4 million chez les moins de 65 ans.

Rappelons que les ainés ont payé un très lourd tribut à cette pandémie ! Plus de 180.000 personnes à ce jour ont été infectées, plus de 30.000 en sont décédées. Parmi elles, 90% ont plus de 60 ans…

Même en cas de découverte d’un vaccin, il reste un problème de taille… La réticence des Français à se faire vacciner ! Le Conseil scientifique estime qu’il faudra mettre en place une campagne de vaccination car les autorités pourraient « se heurter aux réticences d’une partie de nos concitoyens, comme le suggèrent certaines enquêtes (au pic de l’épidémie en avril, un quart des Français indiquaient refuser de se faire vacciner) ».

Et de préciser que la « vaccination nécessite la prise en compte d’importants enjeux en termes d’information, de condition d’accès et d’équité. Les faibles taux de vaccination chez les professionnels de santé, notamment contre la grippe témoignent de plus de la difficulté à faire accepter une vaccination pour protéger autrui plutôt que soi-même ».

Quant à ceux qui pourront vacciner, le Conseil scientifique préconise que celle-ci se fasse « au plus près des personnes concernées », notamment en s’appuyant sur les médecins généralistes et les pharmaciens.

Senior actu du 31 juillet

Mis en ligne le 31/07/2020

Aout 2020 : évolution de la prime à la conversion des véhicules

Dans un communiqué du Ministère de la transition écologique, ce dernier estime qu’après « le grand succès du plan « 200 000 primes » dans le cadre du soutien à la filière automobile et de l’accélération de la conversion des véhicules les plus polluants, le gouvernement définit le nouveau dispositif de prime à la conversion applicable à partir du 3 août ». Détails.

Rappelons que la prime à la conversion permet d’aider tous les Français, en particulier les plus modestes, à se doter d’un véhicule moins polluant et moins émetteur de gaz à effet de serre, plus efficace en termes de sécurité, en échange de la mise au rebut d’un véhicule ancien.

Dans le cadre du plan de soutien à la filière automobile après la crise sanitaire, poursuit le communiqué du Ministère de la transition écologique, « la prime à la conversion a été renforcée de manière exceptionnelle, à partir du 1er juin 2020, pour augmenter le nombre de ménages éligibles et les montants de primes, tout en conservant l’objectif de transformer le parc automobile français vers des véhicules plus récents, moins polluants et moins émetteurs de CO2 ».

Ce dispositif temporaire de prime à la conversion était applicable aux 200 000 premières demandes.

La prime à la conversion exceptionnelle du plan de relance a connu un grand succès : fin juillet, de l’ordre de 200 000 Français auront pu en bénéficier. Le dispositif exceptionnel de prime à la conversion dans le cadre du plan de relance sera par conséquent adapté à partir du mois d’août. Un dispositif transitoire est prévu pour permettre aux véhicules éligibles commandés jusqu’au lundi 3 août de bénéficier du dispositif exceptionnel, un délai de 3 mois étant accordé pour la facturation du véhicule.

A partir du 3 août, le gouvernement maintient un dispositif incitatif fort de prime à la conversion. Afin de permettre au plus grand nombre de ménages de bénéficier de cette mesure, resteront éligibles pour la mise au rebut tous les véhicules classés Crit’air 3 ou plus anciens (à savoir les véhicules essence immatriculés avant 2006 et les véhicules diesel immatriculés avant 2011).

Le barème de prime à la conversion sera celui qui prévalait avant le plan de soutien exceptionnel, poursuivant l’effort particulier souhaité par le gouvernement en faveur des ménages les plus modestes pour les accompagner dans l’achat de véhicules plus propres.

Depuis le début du quinquennat, ce sont plus de 800 000 primes à la conversion qui ont pu être délivrées. Le nouveau dispositif doit permettre d’atteindre l’objectif d’1 million de primes délivrées sur le quinquennat, fixé par le Président de la République.

De plus, les mesures suivantes sont confortées à l’issue du plan de relance :
• Éligibilité à la prime à la conversion de la transformation d’un moteur thermique en un moteur électrique, dite « retrofit électrique », au même titre que l’achat d’un véhicule électrique ;
• Mise en place d’une surprime de l’Etat d’au maximum 1000 €, lorsque le bénéficiaire habite ou travaille dans une « zone à faible émission » (ZFE) et qu’une aide similaire a été accordée par la collectivité territoriale dans la ZFE.

*personne dont la distance entre son domicile et son lieu de travail est supérieure à 30 kilomètres ou effectuant plus de 12 000 kilomètres par an dans le cadre de son activité professionnelle avec son véhicule personnel.

Senior actu 31 juillet

Mis en ligne le 31/07/2020

Le maintien à domicile des seniors face à la menace de la COVID-19

La pandémie mondiale qui a sévit depuis le dernier trimestre 2019 sur la planète a fait de nombreuses victimes. Lorsque l’on regarde les tranches d’âges touchées, sans que les spécialistes en épidémiologie ne puissent vraiment se l’expliquer, les seniors sont de loin les plus concernés. En France, les statistiques des personnes décédées sont édifiantes.

Les 75 ans et plus représentent en effet 71% des décès recensés, dont près de la moitié étaient résidents d’EHPAD. Si l’on ajoute à cette tranche d’âge les personnes âgées entre 65 et 74 ans, ce chiffre passe à 89%.

En comparaison, la tranche d’âge comprise entre 15 et 44 ans ne représente « que » 1% des décès recensés durant cette crise sanitaire majeure. Cette période sombre est derrière nous certes, mais les risques de contagion ne sont pas pour autant nuls, et de nombreux pays à travers la planète font face à une seconde vague à la hauteur des pics rencontrés entre mars et avril 2020.

Tant qu’un vaccin n’est pas mis sur le marché, le maintien à domicile de nos seniors est la seule réponse face à la menace du Coronavirus (COVID-19).

Prise en charge des personnes âgées à domicile
Aujourd’hui en France, plus de 60% des personnes âgées en perte d’autonomie résident à leur domicile, hors EHPAD. Ces personnes âgées et fragilisées, vivent au rythme de routines quotidiennes, qu’ils doivent adapter à la situation particulière du déconfinement et des gestes barrières à adopter face au danger de la COVID-19.

La réalité est que la plupart d’entre-eux s’est enfermée dans une forme d’isolement, au moment même ou, au contraire, ils auraient le plus besoin d’aide pour leur permettre une continuité de soins et de lien social.

Lorsqu’ils sont présents, les aidants proches -familles, voisins ou amis- doivent alerter les services sanitaires afin de permettre à ces personnes déjà fragilisées de recevoir tous les soins et l’attention nécessaires à leur état.

En fonction des scénarios, de la pathologie et du niveau de perte d’autonomie, il existe de nombreuses formules de maintien à domicile, chacune pouvant répondre aux besoins particuliers de ces personnes âgées dépendantes ou en perte d’autonomie.

Les établissements d’Hospitalisation à Domicile (HAD), les Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD), ou encore les Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD) sont autant de service indispensables au maintien de cette population dans leur propre cadre de vie.

Le repli sur soi face à la COVID-19
La réaction la plus simple et la plus naturelle pour cette population à risque et déjà diminuée est le repli sur soi… Toutes les personnes âgées n’ont pas la chance d’avoir une famille aidante ou de bénéficier de soins de la part d’organismes spécialisés dans l’aide à domicile et cette période de plusieurs mois d’isolement a créé une réelle dégradation de leur état psychologique.

Cette dégradation psychologique a souvent été accompagnée d’un repli sur soi et d’une coupure totale de lien social. Durant cette période anxiogène, l’inactivité physique et intellectuelle a entrainé une baisse des capacités cognitives ainsi qu’une accélération de la perte d’autonomie.

C’est dans ce cadre que les plans d’alerte et d’urgence ont été déclenchés depuis le 22 mars dernier afin de recenser et de contacter toutes les personnes âgées ou handicapées isolées.

La continuité de soins malgré le Coronavirus (COVID-19)
De nombreuses mesures ont été prises afin de permettre aux personnes âgées de continuer leurs soins tout en évitant une exposition à la COVID-19. Pour exemple, les téléconsultations sont dorénavant prises en charge à 100% par l’assurance maladie obligatoire.

Grâce à un aidant proche ou à un service de soins à domicile, ces téléconsultations permettent en outre une continuité de soins dans le cadre de télé-soins pour des ergothérapeutes, des psychomotriciens ou encore des masseurs-kinésithérapeutes.

Depuis l’arrêté du 23 Mars 2020, il est également possible aux pharmaciens de renouveler une prescription médicale, dans les termes de la première ordonnance prescrite afin de permettre aux patients la poursuite de leur traitement.

Dans le même esprit et sous certaines conditions particulières, les soins infirmiers peuvent être reconduits, en particulier dans le cadre de soins infirmiers à domicile pour des patients, quel que soit leur âge, en situation de dépendance temporaire ou permanente. Toutes ces mesures ont pour but d’accompagner les personnes âgées durant cette crise sanitaire majeure tout en minimisant les risques de contamination.

À travers ses différents services d’aide à domicile à Paris, l’Adiam va faciliter la vie de votre aîné en réunissant tout un panel de professionnels de santé mais également d’intervenants pour l’aide au quotidien, que ce soit au niveau des tâches ménagères, de la prise de médicaments ou encore de tâches administratives, et la liste est loin d’être exhaustive.

Ces différentes activités permettront de garantir le maintien à domicile de votre aîné dans un cadre totalement contrôlé et sécurisé.

Mis en ligne le 17/07/2020

Opération Tranquillité Vacances : pour limiter les casses !

Enfin, les grandes vacances arrivent après un printemps des plus difficiles… Les bagages sont terminés, les plantes arrosées, l’eau et le gaz coupés, les volets fermés, etc. Il faut maintenant prendre la route. Mais à chaque départ, c’est la même angoisse. Celle du cambriolage ! Afin de rassurez les citoyens, la police propose chaque année l’Opération Tranquillité Vacances.

C’est une crainte permanente. Dès qu’on part en vacances, on y pense, forcément… « Et si, pendant mon absence, mon appartement était cambriolé ? ». Il n’y a plus vraiment de règles ni d’heures, les voleurs sont actifs tout au long de l’année à tout moment, et sans vergogne. Mais bien évidemment, encore plus durant les grandes vacances où appartements, maisons et immeubles sont moins surveillés…

Afin de réduire les risques, en l’occurrence le risque zéro n’existe pas, il y a tout de même l’Opération Tranquillité Vacances (OTV). Ce n’est pas compliqué, au minimum 48h avant de partir, prévenez la police ou la gendarmerie de votre absence prolongée afin qu’ils puissent surveiller votre domicile lors de leurs patrouilles. En cas de problème (tentative d’effractions ou effractions), vous serez prévenu afin de pouvoir agir au plus vite et de limiter les dégâts.

Dans la pratique, l’inscription à OTV s’effectue en se connectant au site service-public.fr et en cliquant sur l’onglet « justice » puis « vol-Vandalisme-Escroquerie ». On accède ensuite à un formulaire fourni par le ministère de l’Intérieur.

Le formulaire disponible en ligne doit être ensuite rempli, imprimé, puis transmis au commissariat ou à la brigade de gendarmerie avant le départ de son domicile. Il doit être ensuite rempli, imprimé, puis transmis au commissariat ou à la brigade de gendarmerie au moins 2 jours avant le départ de son domicile. Attention, en cas de retour anticipé, prévenez les forces de l’ordre !

D’autre part, en ces veilles de grandes vacances, la police vous propose quelques recommandations à mettre en place, pour une fois encore, limiter la casse. Ou les casses plutôt… Tout d’abord, ne laissez pas votre courrier s’accumuler dans la boîte aux lettres. La Poste ou votre gardienne peuvent les conserver pour vous. Vous pouvez même le renvoyer vers votre lieu de vacances.

Pensez aussi à demander à un proche ou à un voisin de passer chez vous pour ouvrir/fermer les volets, pour allumer une lumière (des programmateurs mettent en marche tout matériel électrique). Sachez qu’il existe aussi des solutions qui, grâce aux NTIC, vous permettent de visualiser votre appartement à tout instant, sur votre téléphone mobile, même en étant à l’autre bout de la planète.

N’oubliez pas de renvoyer votre ligne téléphonique fixe vers un autre numéro auquel une personne pourra répondre (vers un numéro de mobile par exemple). De cette manière, un cambrioleur qui appelle chez vous ne saura pas que l’appartement est vide.

Prévenez aussi vos voisins de confiance et votre gardien de votre absence. Dernier point : ne jamais inscrire votre adresse sur votre trousseau de clés ! C’est le meilleur moyen de se faire cambrioler en cas de perte. De même qu’il ne faut jamais les laisser dans votre boite aux lettres.

Si vous êtes victime ou témoin d’un cambriolage, composez le 17 (depuis un poste fixe) ou le 112 (depuis un mobile). Sachez que la majorité des arrestations en flagrant délit survient à la suite d’un signalement par le voisinage.

Sachez également que le dépôt de plainte après un cambriolage est indispensable. Il permet aux cellules anti-cambriolages de faire des recoupements et ainsi d’appréhender les malfaiteurs. La police technique et scientifique se déplace sur chaque cambriolage pour relever les traces et indices.

Sur ce, bonnes vacances !

Senior actu du 17 juillet

Mis en ligne le 17/07/2020

La Poste partenaire de Saveurs et Vie contre la dénutrition et l’isolement des ainés

On le sait, la dénutrition est une problématique à laquelle sont confrontées les personnes âgées… Et on le sait aussi, La Poste s’est engagée depuis une quinzaine d’années dans le marché des seniors, la Silver économie comme on dit de nos jours. Dans ce contexte rien d’étonnant à ce qu’elle se lance sur le marché de la dénutrition des ainés avec ce partenariat avec Saveurs et Vie

Avec l’âge, les problèmes de santé deviennent plus nombreux. Pourtant, une alimentation saine et équilibrée permet retarder l’apparition de certains troubles et de garder sa forme physique. Bien manger et maintenir un état nutritionnel satisfaisant est essentiel : on est ce que l’on mange.

Parmi les problématiques « personnes âgées » en matière de santé, la dénutrition. Ainsi, en 2007, la HAS donnait l’alerte avec 400.000 ainés vivant à domicile et dénutris.

Or, qui dit dénutrition, dit perte de poids et sarcopénie, ce qui a des conséquences lourdes (voire parfois fatales à terme) sur la qualité du vieillissement, sur la qualité de vie et augmentent les risques de dépendance.

En vieillissant, contrairement à ce qu’on imagine, les besoins nutritionnels en protéines augmentent. Chez les ainés, il y a un risque évident qu’ils ne couvrent plus leurs besoins. Avec les années, le capital musculaire est mis à mal et plus de protéines sont nécessaires pour le préserver pour éviter la sarcopénie.

Forte de ce constat, La Poste s’est associée avec la société Saveurs et Vie pour accompagner les ainés et les personnes fragilisées. Dédiée à la livraison de repas personnalisés à domicile depuis plus de vingt ans, cette entreprise propose donc « un service de livraison de repas sur-mesure conforme aux besoins des personnes âgées. C’est également un moyen de renforcer le lien social, grâce à un moment convivial d’échange humain, et de contribuer à rompre l’isolement » assure le communiqué du groupe.

Pour rappel, le nombre de personnes âgées bénéficiant de repas à domicile devrait atteindre 500.000 en 2024 (source TNS et CSA). Un marché d’avenir.

Ce mois-ci, après avoir racheté les entreprises Asten Santé et Diadom, le groupe La Poste poursuit aussi son développement dans les services de santé à domicile en entrant au capital de Newcard, une start-up spécialisée dans la télésurveillance des pathologies chroniques. L’idée étant de renforcer l’ancrage du groupe dans le domaine de la télésurveillance médicale, un autre marché d’avenir s’il en est !

Senior actu  26 juin

Mis en ligne le 26/06/2020

La Cnav contre l’illectronisme des retraités

Afin de soutenir l’émergence d’une offre d’accompagnement au numérique adaptée aux retraités, l’Assurance retraite a lancé en 2019 un appel à projets national pour proposer, de manière partenariale, des actions, services et ateliers partout en France. Les caisses régionales ontretenu 171 projets

Dans un monde de plus en plus connecté (même certaines administrations seront à terme, uniquement accessibles en ligne) il est primordial que tout le monde puisse savoir ce servir d’un ordinateur, d’une tablette, d’un smartphone et d’Internet.

Or, de nombreuses études indiquent que les personnes âgées restent encore trop souvent sur le bord de la route numérique (les jeunes retraités sont tout de même mieux lotis et sont plus à l’aise avec l’informatique, l’ayant souvent utilisée auparavant dans leur métier).

Toujours est-il qu’il convient de favoriser l’inclusion numérique de tous par tous les moyens possibles…

A ce titre, l’Assurance retraite a réalisé un état des lieux en 2018. « Avec des résultats probants : grâce à la mobilisation des caisses régionales, près de 10.000 retraités ont bénéficié d’un accompagnement dans le cadre d’ateliers collectifs sur la thématique de l’inclusion numérique cette année-là » assure le communiqué de presse.

Et l’organisme de retraite de poursuivre : « le maillage partenarial et territorial par ailleurs mis en place par chaque caisse a permis de repérer les retraités en difficulté et de les orienter vers les dispositifs proposés, dont la modalité collective a été plébiscitée ».

À partir de ces enseignements, un appel à projets national sur l’inclusion numérique a été lancé en
septembre 2019 avec pour objectif de favoriser l’accès aux nouveaux modes de communication en
ligne, et aux services utiles pour la vie quotidienne et les loisirs, favorisant ainsi le lien social et
l’ouverture sur le monde, mais aussi l’accès aux droits des retraités autonomes (GIR 5, 6 et non girés).

Pour soutenir et nourrir l’action en faveur de l’inclusion numérique des seniors, l’Assurance retraite a travaillé avec l’association WeTechCare* sur une étude permettant de couvrir les différentes étapes d’un parcours d’accompagnement des seniors à l’usage du numérique.

Les principaux enseignements de cette étude :
• Jusqu’à 75 ans, la fracture numérique semble plus sociale que générationnelle : la motivation est
la clé pour engager les retraités, et celle-ci passe le plus souvent par le lien social.
• Un écosystème doit se mettre en place pour les engager vers le numérique, grâce à des relais et
des acteurs spécifiques.

*WeTechCare est une start-up qui accompagne les structures de terrain de l’inclusion numérique. Ainsi, elle facilite l’information, la mise en action et l’animation de communautés d’acteurs de l’inclusion numérique en France et en Belgique. 

Senior actu 19 juin

Mis en ligne le 21/06/2020

Ainés victimes de maltraitance et de violences : ils ne doivent pas êtres des « sous-citoyens »

Le 15 juin dernier avait lieu la Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées… Une journée dont on n’a quasiment pas entendu parler… Et pourtant ! Pour autant, la fédération France Victimes alerte sur les « sous-droits » de facto des ainés ne pouvant pas toujours se rendre à la police ou à la gendarmerie pour porter plainte et fait des propositions qui devraient leur permettre de s’exprimer et d’être mieux accompagnés par les associations d’aide aux victimes.

Il ne se passe pas une journée sans qu’un fait divers sorte dans la presse, relatif à une personne âgée maltraitée, violentée, volée, violée, arnaquée, etc. Douce France.

Dans ce contexte, la fédération France Victimes qui regroupe 132 associations a accompagné en 2019, près de 20.000 victimes de 65 ans et plus, 2.400 de violences intrafamiliales et 154 ainés victimes de violences dans des établissements.

Durant le confinement, la fédération n’a pas constaté d’augmentation, indique-t-elle dans son communiqué. Mais ces chiffres sont probablement trompeurs, puisqu’on le sait, les personnes âgées sont d’une manière générale peu informées et n’ont pas toujours les moyens de signaler les faits de violences dont elles sont victimes, en particulier dans les maisons de retraite.

La fédération France Victimes (créée en 1986 par le célèbre avocat et ancien ministre Robert Badinter) s’annonce « particulièrement sensible aux violences à l’encontre des ainés, qui doivent pouvoir être reconnus et pris en charge comme chaque citoyen ». C’est une évidence et il faut se battre pour que les anciens n’aient plus peur !

Dans cet esprit, elle œuvre avec les services ministériels et a mis en place un groupe de travail sur l’adaptation des politiques publiques d’aide aux victimes à ces personnes âgées, afin de leur permettre d’être accompagnées comme toute autre personne victime. En la matière, il y a du « pain sur la planche »…

Pour protéger les ainés, la fédération propose les mesures suivantes :
– de rendre obligatoire une information visible dans les lieux accueillant les personnes âgées (établissements, Centres Locaux d’Information et de Coordination (CLIC), association de seniors…) avec un numéro d’appel pour signaler les faits dont elles sont victimes ;
– de rendre obligatoire la nomination et la formation des référents « victimes » qui serait habilités à signaler des faits et à recueillir des révélations du résident, de sa famille, ou de membres de l’établissement, et à mettre en place, si le cas le nécessite, une mise sous protection urgente ;
– et de rendre systématique une demande d’évaluation des besoins spécifiques de protection de la victime âgée suite à un dépôt de plainte ou un signalement.

La Fédération France Victimes s’appuie 132 associations d’aide aux victimes réparties sur le territoire national et ultra-marin. Elle est financée par plusieurs ministères, principalement le ministère de la Justice. Le réseau comprend 1500 professionnels (juristes, psychologues, travailleurs sociaux) salariés et bénévoles.

Depuis 2018, les victimes peuvent appeler le 116 006 pour recevoir l’aide de la fédération.

Mis en ligne le 21/06/2020

Les seniors de 65 ans et plus ont droit à une consultation médicale gratuite

Considéré comme personne vulnérable, vous n’avez pas pu consulter votre médecin ou réaliser des examens médicaux pendant le confinement ? Vous avez besoin d’être accompagné pendant cette période de déconfinement ? .

Une consultation particulière avec son médecin traitant est accessible aux personnes reconnues à risque de développer une forme grave de Covid-19 et aux personnes prises en charge pour une affection de longue durée (ALD). Service-public.fr vous explique les conditions pour en bénéficier.

Cette consultation dite « longue », prise en charge intégralement par l’Assurance maladie, est l’occasion de faire le point sur l’impact du confinement sur son état de santé. Elle permet aussi de recevoir des conseils personnalisés sur les mesures de protection à adopter vis-à-vis du Covid-19.

Elle concerne les personnes reconnues à risque de développer une forme grave de Covid-19 et les personnes prises en charge pour une affection de longue durée (ALD) qui :
– n’ont pas pu consulter leur médecin généraliste depuis le 17 mars 2020 ;
– ou sont adressées par un établissement de santé après une hospitalisation.

Si vous êtes concerné, prenez contact rapidement avec votre médecin traitant pour bénéficier de cette « consultation longue ». Elle doit en effet être réalisée avant le 30 juin 2020.

Rappel :
Les personnes à risque de développer une forme grave de Covid-19 sont :

– les femmes enceintes au 3e trimestre de grossesse ;
les personnes âgées de 65 ans et plus ;

Les personnes présentant :
– une hypertension artérielle, une maladie cardiaque ou vasculaire ;
– un surpoids (obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kg/m2) ;
– un diabète ;
– une maladie respiratoire chronique (BPCO, asthme…) ;
– une maladie chronique du foie (cirrhose…) ;
– une maladie rénale chronique grave ;
– une diminution des défenses immunitaires (cancer, traitement immunosuppresseur…) ;
– un syndrome drépanocytaire majeur ou un antécédent de splénectomie.

Senior actu 12 juin

Mis en ligne le 21/06/2020

Hospitaliser les ainés en chambre individuelle – un rempart contre la Covid-19

La pandémie actuelle a frappé durement les personnes âgées hospitalisées, notamment en médecine gériatrique : trois-quarts des décès en France sont survenus chez les malades de plus de 75 ans et 2 fois plus chez les hommes*. Cette forte mortalité est le reflet de la diminution des réserves physiologiques, de la multimorbidité, de la perte d’autonomie fonctionnelle, mais aussi de la difficulté à se protéger correctement vis-à-vis du risque de contamination, compte tenu des conditions actuelles d’hospitalisation indique un récent communiqué de l’Académie nationale de Médecine.

La fragilité des personnes âgées vis-à-vis des maladies infectieuses est bien connue**, notamment en cas de grippe saisonnière, de toxi-infection alimentaire, de gale, d’infection par Clostridium difficile ou par des bactéries multi-résistantes (BMR) aux antibiotiques.

En contexte épidémique, il est primordial de renforcer les mesures de prévention en collectivité gériatrique afin de limiter la transmission et de protéger les personnes encore indemnes.

Outre les mesures barrières et l’isolement géographique des malades, une attention particulière doit être accordée à la désinfection des chambres ainsi qu’au bon usage des antibiotiques au sein du service.

Cependant, les règles d’hygiène sont souvent difficiles à respecter en institution gériatrique :
– le nombre de chambres individuelles ayant un équipement sanitaire complet avec douche individuelle reste limité;
– les locaux collectifs ne permettent pas toujours une distanciation physique suffisante : salle à manger, espace climatisé unique en cas de canicule, salle de soins de stockage partagée… ;
– la déambulation et les troubles du comportement altérant la compréhension des consignes d’hygiène sont fréquents chez les personnes âgées présentant des troubles cognitifs ;
– le nombre de postes pour le lavage ou la désinfection des mains est souvent insuffisant ;
– l’application des protocoles de prise en charge des personnes colonisées par des BMR est souvent difficile, voire impossible faute de personnel qualifié ;
– la nécessaire ouverture aux visiteurs, hors période épidémique, multiplie les contacts extérieurs.

L’épidémie actuelle de Covid-19 a permis de sensibiliser les soignants et le grand public sur les moyens de réduire le risque de transmission du virus de personne à personne ou par contamination indirecte, voire de supprimer ce risque en cas d’isolement complet.

Afin d’améliorer les conditions de soins et d’hébergement des personnes âgées hospitalisées, l’Académie nationale de Médecine recommande :
• de généraliser les chambres à un seul lit ;
• de prévoir un nombre suffisant de postes pour le lavage des mains ou la distribution de solution hydro-alcoolique dans chaque unité de soins ;
• de garantir l’approvisionnement en dispositifs à usage unique (masques, équipements de protection individuelle), antiseptiques et désinfectants pour l’entretien des locaux ;
• d’assurer une formation continue du personnel par des ateliers pratiques de prévention du risque infectieux ;
• de sensibiliser l’entourage familial au respect des mesures barrière ;
• de rendre obligatoire la vaccination contre la grippe pour l’ensemble du personnel travaillant au contact des personnes âgées***.

*Verity R et al. Estimates of the severity of coronavirus disease 2019 : a model-based Lancet Infect Dis 2020 https://doi.org/10.1016/S1473-3099(20)30243-7
**Gavazzi G, Krause KH. Ageing and infection. Lancet Infect Dis 2002 ; 2(11) : 659
***Communiqué de l’Académie Nationale de Médecine. «Face à la Covid 19, vaccinons contre la grippe ». 13 mai 2020.

Senior actu 5 juin 2020

Mis en ligne le 10/06/2020

Service-public.fr propose désormais des « cerfa guidé » en ligne

C’est une grande tendance dans l’administration depuis quelques temps déjà mais qui s’amplifie d’année en année : des plus en plus de services et/ou formulaires administratifs sont disponibles en ligne afin de simplifier la vie quotidienne des usagers. Avec l’arrivée notamment, de ces « cerfa guidés ».

On le sait avec certitude désormais, monde de demain sera connecté et en grande partie virtuel. Dans ce monde-là, les administrations seront également largement « dématérialisées » avec de plus en plus de services qui seront disponibles en ligne, voire même, « qu’en ligne » ; ce qui ne sera pas sans poser des problèmes aux personnes âgées qui ne connaissent rien au web (illectronisme) ou à ceux qui n’ont pas d’Internet tout simplement. Mais ceci est un autre débat.

Dans ce monde ultra-connecté et dématérialisé, les services administratifs seront largement développés afin d’une part, de simplifier la vie quotidienne des usagers et d’autre part, de réduire les coûts pour l’administration.

Dans ce contexte, depuis quelques années déjà (et la tendance s’amplifie notamment avec la pandémie de Covid-19), les formulaires administratifs se dématérialisent progressivement. Par exemple, les « cerfa guidés » permettent aux usagers de remplir leur formulaire via une page web (sur ordinateur, tablette ou smartphone) et de télécharger le document directement rempli et prêt à être envoyé au service administratif concerné.

Ce mois-ci, l’administration a mis en ligne huit « cerfa guidés » et d’autres seront proposés tous les mois. L’idée étant de simplifier l’utilisation, de conserver ces documents virtuellement en toute sécurité, de les rendre accessibles aux personnes en situation de handicap (notamment visuel) et d’avoir des informations parfaitement lisibles pour les administrations (un ordinateur écrit plus clairement qu’une main…).

Sont déjà disponibles : le reçu au titre des dons à certains organismes d’intérêt général, le dépôt d’un dossier de surendettement, la pré-demande de carte d’identité, les opérations funéraires, la mise en location d’une résidence secondaire ou le mandat de protection future.

Mis en ligne le 01/06/2020

Porter un masque c’est bien, mais où le jeter ?

Alors que l’air que l’on respire s’améliore « grâce » au coronavirus (moins de voitures, moins d’avion, etc.) une nouvelle pollution surgit avec l’arrivée de nouveaux déchets… Les masques, les lingettes nettoyantes ou les gants se retrouvent sur la voie publique ce qui, au-delà de la pollution que ça représente, peut également entrainer de nouvelles contaminations !

On se demande quand même parfois à quoi pense les gens… Comment peut-on retrouver des masques jetables, des gants de protection ou des lingettes nettoyantes sur la voie publique, dans la nature ou dans les jardins publics ?

Il n’est quand même pas compliqué d’attendre de croiser une poubelle (il y en a un peu partout) ou de ramener ces déchets chez soi pour les jeter !

Mais non ! Ces « protections » sont en train d’entrainer un nouveau type de pollution !

Il faut savoir que les masques dits chirurgicaux en polypropylène se dégradent très lentement ; ils passent par de multiples phases de fragmentation pouvant entraîner la libération dans l’environnement de microparticules qui s’avèrent très mobiles et peuvent être transportées par l’air, par l’eau et sur de longues distances. Sans compter que ces déchets sont potentiellement contaminés et peuvent contribuer à la propagation du virus !

« En cette journée internationale de la biodiversité (ndlr : 22 mai 2020), je tiens à alerter sur une importante pollution notamment marine à venir due aux masques, gants et lingettes jetés aujourd’hui dans la nature. Avec le vent et les cours d’eau qui charrient nos déchets, d’une certaine manière, la mer commence sur nos trottoirs » indique Brune Poirson, ministre de la Transition écologique.

Et de poursuivre : « c’est pour cela que nous avons mis des moyens pour informer chacun des bons comportements à adopter en pleine crise sanitaire. Il existe des consignes précises pour se débarrasser de ces déchets, d’autant qu’à la pollution qu’ils génèrent s’ajoute un risque sanitaire accru pour les agents chargés de la collecte des déchets et du nettoyage des rues. »

Voici donc les consignes à suivre impérativement pour jeter les masques, lingettes et gants :
• Ces déchets doivent être jetés dans un sac poubelle dédié, résistant et disposant d’un système de fermeture fonctionnelle. En aucun cas dans les toilettes.
• Lorsqu’il est rempli, ce sac doit être soigneusement refermé, puis conservé 24h.
• Après 24h, ce sac doit être jeté dans le sac poubelle à ordures ménagères.
• Ces déchets ne doivent en aucun cas être mis dans la poubelle des déchets recyclables ou poubelle « jaune » (emballages, papiers, cartons, plastiques).

Les consignes pour les masques en tissu, dits « masques grand public », qui ne sont plus utilisables (troués, déchirés…) sont les mêmes que pour les autres masques..

Sachez que si vous jetez vos lingettes, vos gants et vos masques usagés sur la voie publique vous pouvez encourir une amende de 68 euros qui peut être majorée de 180 euros (décret du 27 mars 2015).

senior actu  30 mai

Mis en ligne le 01/06/2020

Coronavirus : l’Assurance retraite adapte ses modalités d’accueil

En raison des consignes gouvernementales liées à l’épidémie de coronavirus, l’Assurance retraite adapte ses modalités d’accueil. Les assurés ayant un rendez-vous sont invités à ne pas se déplacer et vont être contactés par les conseillers du réseau de l’Assurance retraite afin de se voir proposer une solution alternative.

L’Assurance retraite tient à rassurer ses assurés : les dossiers continuent à être traités et toutes les retraites seront mises en paiement à la date prévue.

Au-delà de l’adaptation de l’accueil, rappelons qu’au 31 décembre 2019, l’Assurance retraite a versé une retraite personnelle ou de réversion à un peu plus de 14,5 millions de retraités. L’âge moyen de départ en retraite est de 62,8 ans (contre 62,7 ans en 2018).
Les principaux chiffres au 31 décembre 2019 sont les suivants : l’âge moyen du retraité du régime général est de 74,4 ans contre 74,3 ans en 2018 ; le montant de base moyen du droit direct servi pour une carrière complète au régime général est de 1064 € par mois en 2019 ; plus de 13,77 millions de retraites personnelles sont en paiement et enfin, plus de 2,77 millions de retraites de réversion sont en paiement.

Les principaux chiffres de l’année 2019 sont quant à eux : près de 662 000 retraites personnelles ont été attribuées au cours de l’année 2019 ; 13,8% de ces nouveaux retraités bénéficient d’une surcote ; comme l’année dernière, le nombre de départs en retraite anticipée « longue carrière » diminue passant de 150 049 en 2018 à 142 777 en 2019.

Enfin, le nombre de retraites progressives est, une nouvelle fois, en légère hausse avec 13 285 attributions au cours de l’année 2019 contre 9 535 au cours de l’année 2018. 73% de ces attributions concernent des femmes.

Et le nombre d’attributions d’allocations de solidarité aux personnes âgées augmente passant de 44 442 en 2018 à 58 699 en 2019.

Pour contacter l’Assurance retraite, les assurés peuvent se connecter à leur espace personnel sur www.lassuranceretraite.fr et utiliser notre service « Poser une question ».

Senior actu -avril

Mis en ligne le 19/05/2020

Seniors et déconfinement : les grandes tendances

Les personnes âgées, mais également les seniors ont été l’objet de débats sans fin ces dernières semaines autour du déconfinement et leur place dans de déconfinement. Dans ce contexte, l’Institut Français des Seniors a choisi d’interroger trois générations de seniors sur ce qu’ils pensaient faire après le 11 mai, en fonction de comment ils avaient vécu le confinement depuis le 17 mars.

Ce sondage* réalisé online du 30 avril au 4 mai 2020 auprès de 1.630 personnes de 50 ans et plus (50-65 ans, 65-75, + 75 ans) qui représentent 40% des Français semble dégager cinq grandes tendances qui se répètent dans ces trois tranches d’âges.

Tout d’abord, il semblerait que les seniors soient « civiques et disciplinés ». Ainsi, leur crainte d’être contaminés n’a pas changé entre le début et la fin du confinement : une très large majorité (82%) reste ainsi très inquiète pour leur santé.
Dans ce contexte, ils sont nombreux à déclarer avoir l’intention de respecter les gestes barrières et aussi nombreux à se dire prêts à suivre l’avis de leur médecin si ce dernier leur recommandait de rester chez eux à cause de leur âge. Rappelons une fois encore, que les plus de 60 ans et notamment les plus de 75 ans sont particulièrement à risque face à cette pandémie. Ils représentent une grande part des décès.
Toujours selon ce sondage, il semblerait que les deux-tiers des seniors aient finalement trouvé le confinement facile à vivre. Seule une petite minorité (4%) a considéré qu’il était très difficile à vivre, notamment en terme de solitude -pour un tiers des plus de 50 ans et pour la moitié des plus de 75 ans.
Pour passer ces deux mois confinés, les seniors français avaient la chance, pour pratiquement les deux-tiers (63%) d’entre eux, de vivre dans une maison. Autre point notable : la moitié des sondés avait déjà connu des périodes particulièrement difficiles au cours de leur vie ; bien évidemment, la Seconde guerre mondiale pour les 75 ans et plus.
Pour autant, les angoisses, les craintes, les peurs et les inquiétudes ne changent pas vraiment avec le déconfinement : une majorité des sondés -60%- se dit inquiète des restrictions apportées aux visites à leurs parents très âgés. Rappelons que les seniors (notamment les baby-boomers, génération pivot) représentent une grande part des huit millions d’« aidants familiaux » en France.
Toujours selon ce sondage, quand on interroge ces seniors en tant que consommateurs, ils affirment qu’ils ne changeront pas leurs habitudes de consommation après le 11 mai, sauf 1 sur 5 qui se fera plaisir (on parle parfois de « revenge buying » ou « achat revanche »). Par contre, on remarque que cette pandémie devrait renforcer les achats « made in France » et les commerces de proximité. Une bonne idée que cette « préférence nationale » en cette période difficile.
Gros consommateurs de culture et de tourisme, les seniors indiquent qu’ils vont mettre leurs envies sur « pause » : en effet, 40% devrait moins aller -ou plus du tout- au théâtre, au cinéma, aux concerts, même chose le camping, les croisières, les hôtels… Sans compter, les transports collectifs : pratiquement les deux tiers (63%) les emprunteront moins ou plus du tout après le confinement. Ce qui risque d’être une grosse perte pour l’industrie des loisirs d’une manière générale…
Cette période de confinement aurait aussi apporté du positif, et ce, de trois façons : tout d’abord, les seniors ont resserré les liens intergénérationnels avec leurs enfants et petits-enfants, avec qui ils ont eu des échanges plus approfondis, pour la moitié d’entre eux.

Par ailleurs, cette épidémie leur a donné l’occasion d’être utiles à leurs proches en leur donnant du temps (garde d’enfants) et de l’argent (20% d’entre eux) et au-delà, 39% ont aidé des voisins ou participé à des actions bénévoles (fabrication de masques notamment.) Point notable : ils auraient été naturellement encore plus nombreux à s’engager, mais leur aide a souvent été refusée car ils étaient classés comme « personnes à risques ».
Enfin, cette période inédite dans notre histoire récente leur a montré qu’ils étaient plus ouverts aux nouvelles technologies qu’ils ne le pensaient. Plus des deux-tiers les a plus utilisées pendant le confinement et la moitié a même découvert des applis qu’ils utilisent maintenant régulièrement. Ce phénomène est encore plus marqué chez les plus de 75 ans ! A quelque chose, malheur est bon…

*Sondage réalisé du 30 avril au 4 mai 2020 par internet, par l’Institut française des seniors sur un échantillon représentatif de 1.630 personnes de 50 ans et plus en France métropolitaine. Chiffres redressés selon la méthode des quotas selon le sexe, l’âge et le code postal. Seulement 1% des répondants avaient été contaminés par le Covid-19.

Senior actu  – mai

Mis en ligne le 19/05/2020

Doro offre 500 téléphones mobiles à des ainés isolés en partenariat avec la Croix-Rouge

Afin de réduire la solitude des ainés, qui s’est bien évidemment amplifiée avec le confinement du au Covid-19, Doro, le spécialiste suédois des téléphones simplifiés pour les personnes âgées, a lancé mi-avril une opération en collaboration avec Orange et la Croix-Rouge visant à offrir en France, 500 téléphones et du temps de parole aux anciens les plus vulnérables.

Ce dispositif baptisé « Garder le contact lorsque cela compte le plus » a été mis en place depuis mi-avril dernier.

C’est Doro qui a pris l’initiative sur cette belle action. Avec le support de la Croix-Rouge et de l’opérateur Orange qui ont répondu présents.

L’objectif de ce projet étant de faciliter les contacts avec l’extérieur, réduire l’inquiétude de ces ainés non ou mal connectés et de leurs familles et de donner la possibilité à ces personnes âgées de garder le lien en dépit de la distanciation sociale obligatoire.

Même si le Déconfinement est engagé sur la France et l’Espagne, il vaut mieux rester chez soi au maximum afin d’éviter une deuxième vague…

Ces appareils sont fournis avec une carte SIM Orange, dotée d’une recharge de 82 minutes de
communication permettant également de passer des appels et d’envoyer des SMS en illimité de 21 h à minuit.

Par ailleurs, afin d’avoir la certitude que ces téléphones seront remis à des personnes qui sont réellement dans le besoin, ceux-ci seront distribués par la Croix-Rouge française, qui est très au
fait des besoins d’aide au niveau local.

Ce modèle Doro 5516 (en tout, 2000 seront offerts, dont 500 sur la France), comme tous les téléphones mobiles simplifiés et faciles d’utilisation de la marque suédoise, est pourvu d’une touche d’assistance qui permet aux seniors de joindre automatiquement jusqu’à 5 de leurs proches en cas d’urgence.

Mis en ligne le 19/05/2020

Ce qui change en mai 2020 et ce qui est reporté

Plusieurs modifications législatives et réglementaires sont susceptibles d’impacter le budget des particuliers en ce mois de mai. Compte de la crise sanitaire liée au coronavirus, certains changements qui devaient entrer en vigueur ont été reportés à une date ultérieure.

Si plusieurs changements s’appliquent dès le mois de mai 2020, plusieurs mesures ont été décalées en raison de la crise sanitaire due au coronavirus.

Passage des salariés en arrêt de travail au chômage partiel

Les salariés actuellement en arrêt de travail parce qu’ils présentent un risque accru d’être contaminés par le coronavirus, gardent leurs enfants ou cohabitent avec une personne vulnérable, seront placés en chômage partiel et indemnisés à hauteur de 70 % du salaire brut, dès le 1er mai. Cette mesure permet aux personnes concernées de ne pas voir leur rémunération chuter à 66 % au bout de 30 jours.

Une aide pour les ménages modestes

Afin de soutenir les plus modestes pendant la crise sanitaire du Covid 19, une aide exceptionnelle sera versée à 4,1 millions de foyers, dès le 15 mai 2020. Elle s’élève à 150 euros pour les bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active) et de l’ASS (Allocation de solidarité spécifique), majorée de 100 euros de plus par enfant. Pour les foyers non éligibles à ces deux prestations, mais percevant des aides au logement, l’aide est de 100 euros par enfant.

Nouvelle baisse du prix du gaz

Pour la cinquième fois de l’année, les tarifs réglementés de vente de gaz d’Engie baissent et marquent – 1,3 % en moyenne au 1er mai 2020. En pratique, la baisse est de 0,3 % pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 0,7 % pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 1,3 % pour les foyers qui se chauffent au gaz.

Les bourses et les logements étudiants sont à demander avant le 15 mai 2020

Même si les épreuves finales du baccalauréat n’auront pas lieu cette année, les bourses et les logements étudiants doivent être demandés avant le 15 mai 2020 pour la prochaine rentrée universitaire. Il est conseillé de constituer son dossier social étudiant le plus tôt possible.

Report de la baisse des tarifs des notaires

L’entrée en vigueur de la baisse des tarifs réglementés des notaires, initialement prévue pour le 1er mai, vient d’être reportée au 1er janvier 2021, en raison des circonstances exceptionnelles provoquées par l’épidémie de coronavirus et « de ses conséquences sur l’activité économique des notaires». Selon le Conseil national du notariat, les tarifs devaient diminuer de 1,9 % en moyenne, le 1er mai 2020. Les particuliers devront donc attendre le 1er janvier 2021 pour bénéficier de la nouvelle grille de prix.

LE PARTICULIER/WEB FIGARO du 30/04/2020

Mis en ligne le 04/05/2020

Pensions de réversion – L’administration s’adapte à la crise sanitaire

Toutes les personnes mariées qui perdent leur conjoint ou leur ex-conjoint peuvent, sous certaines conditions, percevoir une pension de réversion. Aucune pension de réversion n’est attribuée automatiquement : il est impératif d’en faire la demande et de joindre, très souvent, de multiples justificatifs.

Jusqu’à présent, cette démarche ne peut être réalisée que par courrier ou sur rendez-vous dans un point d’accueil, mais non en ligne comme c’est le cas pour la demande de pension de retraite dite de droit direct. Aussi, pour aider les bénéficiaires potentiels, notamment ceux qui sont en difficulté face au numérique, la CNAV donne la possibilité, depuis ce mercredi, de remplir en ligne le formulaire de demande de réversion puis de le transmettre de façon sécurisée via son espace personnel (et non celui de son conjoint ou ex-conjoint), à créer sur lassuranceretraite.fr, si cela n’est pas déjà fait.

Les justificatifs requis peuvent être pris en photo et transmis également par ce biais. Pour les personnes peu aguerries à cet exercice ou qui ne possèdent aucun équipement informatique, la CNAV a prévu la possibilité de contacter un conseiller retraite, par téléphone, après prise de rendez-vous au 3960.

Une démarche déclinée également pour la demande d’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées). Il est important de rappeler que cette démarche doit être déclinée auprès de tous les régimes auxquels la personne décédée a été affiliée. Et que le plus tôt est évidemment le mieux.

ANR 3 mai 2020

Mis en ligne le 04/05/2020

Marie de Hennezel : non au confinement des seniors

La psychologue clinicienne Marie de Hennezel, 70 ans, estime que la mesure gouvernementale qui vise à maintenant les ainés en confinement plus longtemps que les autres « n’est pas juste et complétement arbitraire ». Elle l’a fait savoir dans un tweet du 13 avril dernier.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les personnes âgées et les seniors, Marie de Hennezel les connait ! En effet, cette psychologue et psychothérapeute a travaillé dix ans au sein d’une équipe de soins palliatifs à l’institut mutualiste Montsouris, à Paris. Sans compter qu’elle est elle-même âgée de 70 ans.

Suite au discours d’Emmanuel Macron annonçant la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai prochain, avec probablement, un confinement étendu pour les seniors ; sans précision d’âge pour le moment ni a priori de caractère obligatoire, il est probablement encore trop tôt pour avoir les détails du déconfinement (si tant est qu’il intervienne bien à cette date-là) .

Le fait est que les seniors sont plus touchés que les autres tranches d’âges par le coronavirus (environ un tiers des morts en France provient des résidents décédés en maison de retraite). Mais on le sait, il y a « seniors » et « seniors » ! En effet, ce terme concerne plusieurs tranches d’âge (en gros de 50 à plus de cent ans) et des conditions de santé également bien différentes…

D’où la réaction de Marie de Hennezel sur son compte twitter sur à l’annonce présidentielle : « J’ai plus de 70 ans je n’ai aucune co-morbidité, ne suis ni obèse, ni diabétique, en pleine forme et comme beaucoup de seniors de mon âge, qui prennent soin d’eux, de leur santé, je ne supporterai pas que la barre des âges vulnérables soit fixée à 70 ans et un confinement imposé ».

La psychologue, a qui l’on doit de nombreux ouvrages sur les seniors, estime que cette mesure serait « injuste » et « arbitraire », voire même « dangereuse » (notamment en matière d’isolement). Et comme elle l’a précisé au micro de la chaine LCI, « il y a à 70 ans des tas de seniors actifs. Certains travaillent et sont en pleine forme »

Cette spécialiste de l’âge et du grand âge différencie les formes de vieillissement possibles : « robuste » (les personnes qui ont encore toutes leurs capacités fonctionnelles), « usuel » (qui va vers une fragilité, à partir de 85 ans selon elle) et « avec morbidité » (qui concerne les personnes malades, ou fragiles). « C’est pour cela qu’on ne peut pas mettre tout le monde dans le même sac et mettre une barrière d’âge« , conclue-t-elle. Qui de Brigitte Macron par exemple, âgée de 67 ans ? Confinée à l’Elysée ?

Son dernier ouvrage en date : Et si vieillir libérait la tendresse

20 avril 2020 article et photo Senior actu

Mis en ligne le 19/04/2020

Covid-19 : les médecins appellent leurs patients à ne pas renoncer aux soins !

C’est assez paradoxal, mais en cette période où un virus potentiellement mortel (surtout pour les plus anciens d’entre nous) nous oblige à rester à domicile, les médecins ont observé une baisse importante des visites à leurs cabinets… Or, ce n’est pas parce que le Covid-19 menace nos vies qu’il faut pour autant arrêter de se faire soigner pour les autres problèmes de santé !

Alors que le coronavirus a d’ores et déjà tué plus de 10.000 personnes en France (4ème pays au monde en nombre de morts), les cabinets médicaux, paradoxalement, n’ont jamais été aussi vides…

Terminées les longues heures d’attente à feuilleter des magazines vieux de l’année dernière, finis les rendez-vous « pour dans deux mois ». Les carnets de rdv sont vides ou presque. Le fait est que les Français ont peur d’aller chez le docteur !

Même s’ils sont malades… ils ont peur d’aller se faire soigner pour une maladie et de contracter le coronavirus en milieu médical ! Mais ils craignent également de se faire verbaliser et même de déranger les médecins qui pourraient être débordés par l’épidémie.

Dans ce contexte, les « médecins libéraux observent une baisse majeure de leur activité estimée jusqu’à 40% pour les généralistes, 70% pour les spécialistes concernant notamment les patients dont l’état de santé justifie un suivi régulier : diabète, asthme, affection cardiaque, rénale, neurologique,… » indique l’Académie de médecine dans un récent communiqué.

Pour rappel, sachez que les médecins libéraux ont adapté leur organisation afin de vous protéger au mieux ! En cas de doute, appelez votre médecin ; il pourra : vous proposer une téléconsultation ; vous recevoir selon des modalités horaires et dans des conditions permettant de réduire au maximum le risque de contamination ; voire, même, vous conseiller par téléphone.

Et n’oubliez pas que renoncer à voir votre docteur, c’est prendre le risque d’un retard de diagnostic et de prise en charge. Alors au moindre doute, n’hésitez pas : appelez vos médecins habituels, ils sauront vous conseiller et vous accompagner !

Mis en ligne le 10/04/2020

Déclaration d’impôt 2020 sur les revenus 2019 : ce qu’il faut savoir

En raison du contexte sanitaire lié au Coronavirus, des aménagements pour la déclaration des revenus en 2020 sont prévus. Modification du calendrier de dépôt, déclaration automatique, déclaration en ligne… Service-public.fr vous explique quand et comment faire.

Quelles sont les dates limites pour transmettre la déclaration des revenus ?
Le service de déclaration en ligne sera ouvert à partir du lundi  20 avril 2020.
Les dates limites de déclaration varient en fonction du département de résidence des contribuables :
– départements 01 à 19 : jeudi 4 juin 2020 à 23h59
– départements 20 à 54 : lundi 8 juin 2020 à 23h59
– départements 55 à 976 : jeudi 11 juin 2020 à 23h59

Les déclarations papier parviendront à partir du 20 avril 2020 et jusqu’à mi-mai (selon le service postal) mais seulement aux contribuables qui ont déclaré sur papier en 2019. La date limite de réception est fixée au vendredi 12 juin à 23h59.

Attention : sauf si vous ne disposez pas de connexion internet ou si vous ne vous estimez pas en mesure de le faire, vous devez déclarer en ligne. Compte tenu de la situation, tous les usagers qui le peuvent sont invités à déclarer en ligne.

Une nouveauté en 2020 : la déclaration automatique
Comment savoir si je bénéficie de la déclaration automatique ?
La déclaration automatique sera proposée aux foyers fiscaux qui ont été imposés, l’an dernier, uniquement sur des revenus préremplis par l’administration et qui n’ont signalé aucun changement de situation (adresse, situation de famille ou création d’un acompte de prélèvement à la source) en 2019.

Si vous avez déclaré en ligne l’année dernière : vous recevrez un courriel d’information sur ce nouveau dispositif vous signalant que le récapitulatif des informations connues de l’administration est disponible, pour vérification, dans votre espace particulier ;
Si vous avez déposé une déclaration papier en 2019 : vous recevrez par courrier votre nouvelle déclaration de revenus sous un format adapté, accompagnée de documents vous présentant ce nouveau mode de déclaration.

Comment ça marche exactement ?
Si vous êtes éligible, vous devrez bien vérifier les informations que l’administration porte à votre connaissance :
– si toutes les informations sont correctes et complètes, vous n’avez rien d’autre à faire. Votre déclaration de revenus sera automatiquement validée ;
– si certains éléments doivent être complétés ou modifiés (adresse, situation de famille, montant des revenus et charges, dépenses éligibles à réduction/crédit d’impôt, option pour choisir l’imposition au barème des revenus de capitaux mobiliers…), vous devrez alors remplir et signer votre déclaration de revenus comme habituellement.

À savoir : 2/3 des usagers pourraient ne pas avoir à déclarer leur revenu cette année grâce à la déclaration automatique.

La déclaration en ligne
Si vous devez déposer une déclaration, il vous faut, à partir du 20 avril, vous connecter à votre espace particulier avec votre numéro fiscal et votre mot de passe.

Si vous ne vous êtes jamais connecté à votre espace particulier, il vous faut seulement rassembler 3 éléments :
– Votre numéro fiscal : il figure sur votre avis d’impôt sur le revenu reçu en 2019 ou sur votre dernière déclaration de revenus ;
– Votre numéro d’accès en ligne : il apparaît sur votre dernière déclaration de revenus ou le courrier que vous avez reçu pour pouvoir déclarer en ligne ;
– Votre revenu fiscal de référence qui est indiqué sur votre avis d’impôt sur le revenu reçu en 2019.

A l’aide de ces informations, vous pourrez créer votre mot de passe et accéder facilement à tous les services en ligne.

Mis en ligne le 10/04/2020

Covid-19 : quelles précautions prendre avec les aliments et les emballages après vos courses ?

La cuisson des aliments détruit-elle le virus ? Peut-on manger les fruits et légumes crus sans risques ? Doit-on aussi nettoyer les emballages ? Le vinaigre blanc est-il efficace ? Comment nettoyer des surfaces potentiellement contaminées ? L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) propose des réponses basées sur des données scientifiques.

Quelles précautions si je suis malade ?
Si vous êtes malade, vous devez éviter de manipuler des aliments et de cuisiner pour les autres.

Comment supprimer le virus sur les fruits et légumes ?
Il faut bien les laver à l’eau claire avant de les consommer ou de les cuisiner. Essuyez les aliments ensuite avec un essuie-tout à usage unique. N’utilisez pas de désinfectant ou de détergent comme l’eau de javel, vous risqueriez une intoxication s’il était mal rincé. L’utilisation du vinaigre blanc n’est pas nécessaire.

Peut-on manger les fruits et légumes crus ou faut-il les cuire ?
Pour les légumes, une cuisson à 63°C (à feu moyen) pendant 4 minutes permet de détruire le virus potentiellement présent. Pour les crudités et les fruits consommés crus, un lavage à l’eau claire suffit.

Ces règles d’hygiène concernent-elles également les emballages ?
Il faut nettoyer les emballages avec un chiffon ou un essuie-tout à usage unique humide, ou les retirer lorsque cela est possible. Il n’est pas nécessaire d’utiliser de l’eau de javel et le vinaigre blanc est inefficace pour se débarrasser des virus résistants.

Quelles précautions prendre en rentrant des courses ?
Il faut tout d’abord se laver les mains. On peut laisser reposer ses courses quelques heures. Pour les produits frais qui se conservent au réfrigérateur, il faut retirer le suremballage et nettoyer les produits avec un papier essuie-tout humide avant de les ranger. Lavez-vous les mains soigneusement avant et après chaque manipulation.

Faut-il chauffer le pain ?
La cuisson à haute température du pain élimine toute trace de virus. Les boulangers comme les autres professions de l’alimentation sont sensibilisés aux règles d’hygiène (lavage de main régulier, port de gants pour servir, utilisation d’un sac pour ranger le pain…). Le risque de transmission du virus est négligeable, il n’est donc pas nécessaire de faire chauffer son pain. Si vous êtes malade, vous devez absolument éviter de manipuler le pain.

Peut-on contracter le Covid-19 au contact de surfaces contaminées ?
Certaines études démontrant que le virus peut rester plus ou moins actif sur des surfaces inertes, le risque de toucher le virus en manipulant des objets contaminés n’est pas exclu mais reste faible. C’est pour cela qu’il est important de ne pas se toucher le visage durant ses achats, de se laver les mains lorsque l’on rentre chez soi et de respecter les recommandations déjà citées.

Comment nettoyer des surfaces potentiellement contaminées ?
Il faut utiliser des produits ménagers permettant d’effacer toute trace du virus. Vous pouvez utiliser par exemple l’alcool à 70°C qui est très efficace, pour désinfecter les poignées de porte, les claviers d’ordinateur ou de tablette. Utilisez de l’eau de javel avec précaution car c’est un produit fortement oxydant et caustique pour la peau, les muqueuses et les matériaux.

Attention : le téléphone, en contact direct avec les mains et le visage, peut être un vecteur de transmission du virus. Pour le désinfecter, vous pouvez utiliser des lingettes désinfectantes ou un papier essuie-tout imbibé d’alcool ménager qui sera ensuite jeté.

Mis en ligne le 10/04/2020

Annulations liées au Covid-19 : l’UFC-Que Choisir accompagne les consommateurs

Après avoir œuvré pour préserver le droit au remboursement des consommateurs face aux annulations massives liées à la crise du Covid 19, tout en proposant des alternatives crédibles pour minorer l’impact économique sur les secteurs concernés, l’UFC-Que Choisir se félicite de l’adoption d’une ordonnance équilibrée s’agissant des droits des consommateurs relatifs aux locations de voiture, hôtels, événements, et voyages annulés.

Face aux assertions fallacieuses de certains professionnels sur les droits de leurs clients, l’association publie une foire aux questions et un outil gratuit permettant à chacun de connaître pleinement ses droits avec le nouveau régime dérogatoire et de les faire valoir.

Le droit au remboursement n’est pas supprimé… mais éventuellement différé :
Alors que de nombreux témoignages de consommateurs font état de ce que des professionnels après annulation ne proposent qu’un simple report, ou un avoir dans des délais restreints, affirmant que le remboursement n’est plus possible, l’ordonnance vient clairement apporter un démenti à cette dissimulation des droits des consommateurs.

Pour les annulations intervenues entre le 1er mars et le 15 septembre 2020, les professionnels peuvent, en lieu et place du remboursement, proposer (dans les 3 mois suivant l’annulation) un report pour une prestation identique ou équivalente, et en cas de refus du consommateur, celui-ci bénéficie alors d’un avoir, fractionnable pour une plusieurs prestations chez le même professionnel, valable 18 mois…

A l’issue de cette période, en cas de non utilisation totale ou partielle de l’avoir, le professionnel DOIT rembourser les consommateurs.

Soucieuse de garantir une information loyale et exhaustive des consommateurs sur leurs droits, l’association met à leur disposition :
– Une foire aux questions sur le régime dérogatoire lié à l’ordonnance annoncée ce jour
– Un outil gratuit pour connaître les droits au vu de chaque situation
– Un formulaire pour être alerté de la fin de validité de l’avoir et s’assurer de son remboursement
– Un forum leur permettant de partager leur expérience et nous faire remonter les difficultés constatées

L’UFC-Que Choisir sera très attentive à la bonne exécution de l’ordonnance par l’ensemble des professionnels concernés. L’association appelle également les pouvoirs publics à communiquer sur l’intégralité du dispositif afin d’assurer aux consommateurs une information complète et loyale sur leurs droits, et la DGCCRF à diligenter des contrôles pour s’assurer du total respect des droits des consommateurs.

Source que choisi et senior actu -3 avril

Mis en ligne le 06/04/2020

Pendant la crise sanitaire, la FEPEM reste mobilisée

La Fédération des Particuliers Employeurs de France (FEPEM) et ses partenaires se mobilisent pour apporter toutes les réponses nécessaires aux particuliers employeurs et à leurs salariés, dans cette période exceptionnelle et ce contexte inédit de crise sanitaire.

Ils mettent ainsi en place un dispositif d’information pour les particuliers employeurs :

Le service juridique de la FEPEM a publié une liste de questions / réponses relative aux directives gouvernementales. Cette liste consultable sur le site https://particulier-employeur.fr est mise à jour et évolue en temps réel au regard de la situation et des dernières dispositions mises en place.

Toutes les informations sont également diffusées sur les réseaux sociaux : https://twitter.com/Fepemfr et https://www.facebook.com/FEPEM

Des conseillers sont joignables par téléphone sur ces 2 numéros d’appel :

09 72 72 72 76 (appel non surtaxé)

09 70 51 50 50 (appel non surtaxé)

A noter : En raison d’un très grand nombre d’appels sur ces numéros, des délais d’attente sont à prévoir.

Par ailleurs, le Groupe IRCEM,

qui gère la protection sociale des salariés du secteur de l’emploi à domicile, met à disposition des particuliers employeurs et des salariés ses services de prévention « vivons bien vivons mieux » que l’on peut retrouver sur www.ircem.com : ils incluent notamment la téléconsultation médicale. Pour plus d’informations : 0 980 980 990 (appel non surtaxé).

Publié le vendredi 20 mars 2020

DNAS La Poste

Responsable Gamme Parentalité

3/5, Avenue Gallieni

94257 Gentilly Cedex

Mis en ligne le 06/04/2020

Covid-19 – La Poste soutient les commerçants et les artisans

Elle leur met à disposition gratuitement sa plateforme de vente en ligne Ma Ville Mon Shopping, qui inclut des services logistiques leur permettant de poursuivre leur activité à distance tout en limitant les déplacements de la population.

Soucieuse d’apporter des solutions à tous les commerces, particulièrement ceux de première nécessité, La Poste participe, pendant la période de confinement, aux dispositifs mis en place par le ministère de l’Économie et des Finances en leur mettant à disposition Ma Ville Mon Shopping. Cette plateforme de vente en ligne inclut des services logistiques permettant aux commerçants et artisans de continuer leur activité à distance tout en limitant les déplacements de la population.

Ma Ville Mon Shopping est une filiale du Groupe créée en 2017 pour favoriser le commerce local (produits licites et non réglementés., hors surgelés). Pendant toute la période de confinement, les collectivités n’ont pas à s’acquitter de l’abonnement à la plateforme pour que leurs commerçants puissent s’inscrire et la commission sur les ventes des commerçants sera supprimée.

Depuis le 24 mars, tous les commerçants et artisans de France (métropole et DOM) peuvent se rendre sur www.mavillemonshopping.fr afin d’inscrire gratuitement et simplement leur boutique et ainsi mettre en ligne les produits qu’ils souhaitent vendre.

Et, depuis le 26 mars, les particuliers peuvent acheter en ligne dans les commerces de proximité inscrits sur Ma Ville Mon Shopping.

Pour les commerçants et particuliers les moins « digitalisés », La Poste a également mis en place un dispositif pour qu’ils créent leur boutique en ligne par téléphone via un numéro vert dédié : 0800 80 01 81

MA VILLE MON SHOPPING, MODE D’EMPLOI

Pour le commerçant

L’inscription sur la plateforme :

  1. Le commerçant ouvre gratuitement un profil en renseignant ses informations sur le site www.mavillemonshopping.fr ; sa boutique en ligne est créée instantanément.
  2. Il référence ses produits directement dans son espace en ligne sécurisé et dédié : il renseigne le nom du produit, la catégorie des produits, le prix TTC, ajoute une photo s’il le souhaite et valide.
  3. Les produits sont alors mis en ligne et disponibles à la vente, avec des solutions de livraison adaptées aux possibilités locales.

 

La livraison des clients :

À chaque commande passée sur la plateforme, le commerçant est notifié par e-mail et sms. Selon le mode de retrait choisi par le client, le commerçant reçoit les informations suivantes :

– Click & collect / vente à emporter : si les règles de confinement l’autorise, le commerçant communique un horaire de retrait et prépare la commande de son client, qui viendra le retirer en boutique dans le créneau alloué.

– Livraison à domicile (selon les zones géographiques) : le commerçant est notifié par la plateforme de l’heure à laquelle il doit déposer la commande à l’établissement postal ou du passage en boutique du livreur Stuart si ce service est disponible dans sa ville. Il doit emballer la commande comme il le ferait pour un client. Le facteur ou coursier livrera ensuite le client à l’adresse communiquée par ce dernier. Ma Ville Mon Shopping notifie le client du jour de livraison.

– Livraison par le commerçant : celui-ci s’accorde sur un créneau de livraison avec son client, prépare la commande et assure lui-même la livraison au domicile. La Poste rappelle aux commerçants et aux clients qu’il convient d’appliquer les gestes barrières.

 

Pour le client

  1. Il renseigne son adresse de livraison sur le site www.mavillemonshopping.fr
  2. Il accède ainsi au catalogue de boutiques disponibles autour de son domicile.
  3. Il sélectionne sa boutique, choisit ses produits, les ajoute au panier.
  4. Il choisit son mode de retrait : click & collect (retrait en boutique) ou livraison à domicile.

(Parution Forum Le Site 26 mars 2020)  -ouvert seulement pour les postiers actifs ou retraités

Mis en ligne le 27/03/2020

Solidarité – Les associations en crise car une large part des bénévoles est senior

En cette période de pandémie et de confinement, les associations se retrouvent quelque peu démunies de leur « main d’œuvre ». En effet, il faut savoir que 50 à 70% des bénévoles sont des seniors. Dans ce contexte, l’Etat vient de lancer le site Internet jeveuxaider.gouv.fr, réserve civique pour le Covid-19.

« Si les seniors retraités ne sont plus actifs sur le plan du travail, ils se rattrapent en donnant de leur temps pour les autres. En effet, les seniors de 65 ans à 85 ans ont une vie associative très active et représentent à eux seuls un quart de l’ensemble des bénévoles français » indiquait Charles Berdugo, président et fondateur d’Ensembl  dans une tribune libre datant de 2018.

Et de poursuivre, « sans être l’apanage des seniors, la solidarité et l’entraide, valeurs fondamentales d’une société à laquelle chacun aspire, semblent donc reposer en majeure partie sur les épaules de nos aînés (…) Ils sont ceux qui font vivre nos villes de l’intérieur en participant aux divers évènements locaux, en s’engageant dans des associations, en achetant leurs vivres au marché ou auprès de petits commerçants de quartier ».

Oui mais voilà, avec le confinement d’une part et le fait qu’ils soient les plus à risque, les seniors ne peuvent plus intervenir autant auprès des associations qu’ils soutiennent d’ordinaire… Dans ce contexte, et alors qu’on a encore plus besoin d’elles, les associations peinent à poursuivre leur activité…

Toutes souffrent d’une pénurie de forces vives, car un tiers –voire la moitié– de leurs bénévoles sont âgés de plus de 70 ans, donc confinés, une leçon apprise durement pour ceux qui considèrent que les « ainés ne servent à rien et coutent de l’argent ». Avec pour conséquence, plusieurs points de distribution pour les plus démunis qui ont déjà dû fermer leurs portes ces derniers jours faute de bénévoles…

C’est la raison pour laquelle le gouvernement lance la Réserve civique-Covid 19 jeveuxaider.gouv.fr. Afin de permettre à tous ceux qui le peuvent et qui le souhaitent de s’engager et de donner de leur temps, pour que les plus démunis et les plus vulnérables ne soient pas les premières victimes de cette crise.

Senior actu   27/3

 

 

Mis en ligne le 27/03/2020

9EME CONCOURS AVEC PHILAPOSTEL – ART POSTé (MAIL ART)

Dans le cadre de sa 68ème assemblée générale à Ronce-les-Bains (17) du 21 au 23 mai 2020, PHILAPOSTEL organise son neuvième concours d’Art Posté (Mail Art).

Cette année, le sujet est :

  • « Ronce Les Bains, de la Côte sauvage à l’estuaire de la Seudre ».

Ce concours est ouvert à tous, philatélistes ou non. Une catégorie jeune et une catégorie adulte seront récompensées par de nombreux prix (cartes cadeaux). Un prix spécial « Postier » récompensera la meilleure présentation d’un membre (actif ou retraité) de la Poste.

Pour participer,

Consulter le règlement qui est en téléchargement en bas de cet article, ou prendre contact avec Pascale Bruneau  : pascale.bruneau2@wanadoo.fr ou par téléphone au 06.71.67.50.20.

Date limite de dépôt le 05/05/2020

Les réalisations doivent être envoyées à :

  • Pascale Bruneau  La loge manier 18360 La Celette.

Jugées par des personnes dont la compétence est reconnue en la matière, elles seront toutes exposées sur les lieux de la manifestation, le village vacances de Ronce- les-Bains,(17).

Bonne chance à tous et merci d’avance de votre participation.

PHILAPOSTEL

Maison des Associations

8 rue Brillat Savarin

75013 Paris

Tél. : 01.49.70.09.36

Fax. : 01.53.21.08.65

E-mail : philapostel.secnat@orange.fr

Site Internet : http://www.philapostel.eu

 

Mis en ligne le 25/03/2020

MéDIATHEQUE SONORE A DOMICILE

Médiathèque sonore à domicile, pour les personnes déficientes visuel ou pour découvrir le confort de lire en fermant les yeux ! Prêt d’ouvrages et enregistrements sous différents formats : CD, MP3 et K7.

Retrouvez ainsi Marc LÉVY, Jean-Christophe GRANGÉ, Guillaume MUSSO, Dan BROWN, Bernard WERBER, Virginie DESPENTES, Aurélie VALOGNES, Stefan ZWEIG, Leïla SLIMANI, Didier VAN CAUWELAERT, Harlan COBEN, Amélie NOTHOMB, Paulo COELHO, Ken FOLLET, Mary HIGGINS CLARK, E.L. JAMES, Stieg LARSSON, Katherine PANCOL et tant d’autres….

Livrés par courrier à domicile ;

Cette Médiathèque sonore est accessible à tout Postier en activité ou à la retraite, sur simple adhésion. Les CD ou les cassettes arrivent directement dans votre boîte aux lettres avec l’enveloppe timbrée nécessaire pour le retour (catalogues gratuits et conditions d’emprunt disponibles sur le site ou sur demande).

OFFRE SPÉCIALE :

Votre première adhésion donne accès à une année gratuite d’emprunts à la Médiathèque sonore : vous ne paierez que votre adhésion soit 12 euros (adhésion éligible à l’offre « Sport & Activités Culturelles » du COGAS).

Sont donc offerts les 15 euros d’emprunts pour cette première année.

Proposé par Audioclub Proposé par audioclub.lp-ft@orange.fr

Audioclub de La Poste et d’Orange

68 avenue du Général de Gaulle

94700 Maisons-Alfort

Tél. : 01.49.77.75.57

E-mail : audioclub.lp-ft@orange.fr

Site Internet : http://www.audioclub-asso.fr

 

Mis en ligne le 25/03/2020

INTéRESSES PAR L’HISTOIRE – DéCOUVREZ POSTELHIS

Vous êtes collaborateur de La Poste, d’Orange, d’une de leurs filiales ? En activité ou à la retraite ?  Vous travaillez en IIe-de-France ou en province ? Vous aimez l’histoire de La Poste et des Télécommunications sans vous spécialiser dans tel ou tel domaine de ce vaste sujet ? Vous cherchez une association pour rencontrer des collègues qui partagent cette passion ?

Alors rejoignez Postelhis.

Postelhis est une association loi 1901 qui réunit toutes les personnes – et notamment les collaborateurs de La Poste et  d’Orange, mais pas que – qui s’intéressent à l’histoire de nos deux « Maisons ».

Nul besoin d’être un expert ou un spécialiste pour adhérer.

La seule condition ?

  • Aimer l’Histoire, la grande comme la petite, celle d’il y a 100 ans comme celle d’hier, celle de la « maison » comme celle de ses collaborateurs.

Une seule règle de fonctionnement : chacun s’engage, à sa façon, à faire partager sa passion, ses anecdotes, ses souvenirs…

Que vous soyez fasciné par les LISA en bureau de Poste, les autocom-mutateurs, les uniformes de postier, le télégraphe ou par les immeubles PTT de l’entre-deux-guerres, peu importe : rejoignez-nous !

Partagez votre passion, votre histoire de vie, publiez librement dans le bulletin L’Écho de Postelhis, enrichissez-vous l’esprit en lisant les publications des collègues. Postelhis est une association libre et ouverte.

Alors n’hésitez pas, rejoignez-nous, cela ne vous coûtera que 10 € par an !

À télécharger

 

POSTELHIS

22 rue de la Sapinière

54520 Laxou

Tél. : 06 84 97 17 11

E-mail : postelhis@gmail.com

 

Mis en ligne le 25/03/2020

Coronavirus : l’Assurance retraite adapte ses modalités d’accueil

En raison des consignes gouvernementales liées à l’épidémie de coronavirus, l’Assurance retraite adapte ses modalités d’accueil. Les assurés ayant un rendez-vous sont invités à ne pas se déplacer et vont être contactés par les conseillers du réseau de l’Assurance retraite afin de se voir proposer une solution alternative.

L’Assurance retraite tient à rassurer ses assurés : les dossiers continuent à être traités et toutes les retraites seront mises en paiement à la date prévue.

Au-delà de l’adaptation de l’accueil, rappelons qu’au 31 décembre 2019, l’Assurance retraite a versé une retraite personnelle ou de réversion à un peu plus de 14,5 millions de retraités. L’âge moyen de départ en retraite est de 62,8 ans (contre 62,7 ans en 2018).

Les principaux chiffres au 31 décembre 2019 sont les suivants : l’âge moyen du retraité du régime général est de 74,4 ans contre 74,3 ans en 2018 ; le montant de base moyen du droit direct servi pour une carrière complète au régime général est de 1064 € par mois en 2019 ; plus de 13,77 millions de retraites personnelles sont en paiement et enfin, plus de 2,77 millions de retraites de réversion sont en paiement.

Les principaux chiffres de l’année 2019 sont quant à eux : près de 662 000 retraites personnelles ont été attribuées au cours de l’année 2019 ; 13,8% de ces nouveaux retraités bénéficient d’une surcote ; comme l’année dernière, le nombre de départs en retraite anticipée « longue carrière » diminue passant de 150 049 en 2018 à 142 777 en 2019.

Enfin, le nombre de retraites progressives est, une nouvelle fois, en légère hausse avec 13 285 attributions au cours de l’année 2019 contre 9 535 au cours de l’année 2018. 73% de ces attributions concernent des femmes.

Et le nombre d’attributions d’allocations de solidarité aux personnes âgées augmente passant de 44 442 en 2018 à 58 699 en 2019.

 

Mis en ligne le 20/03/2020

Coronavirus : Quand les supermarchés adaptent les horaires pour les personnes âgées

Belle initiative de la part de certains supermarchés dans le monde qui ont décidé d’ouvrir leurs portes -souvent plus tôt dans la journée- pour accueillir exclusivement les personnes âgées qui peuvent ainsi faire leurs courses en toute sécurité et dans le calme. Quand le bon sens se fait solidaire.

Alors que la France connait une situation sanitaire sans précédent, de nombreuses entreprises de la « silver économie » en profitent pour communiquer de manière très opportuniste sur tout et n’importe quoi (avec la mise en place de hastags par exemple) avec l’espoir de sortir du lot et de récupérer plus de clients.

Et puis il y a ceux qui proposent des alternatives –commerciales certes- mais intelligentes, pertinentes, cohérentes et pratiques au quotidien. Qui apportent un véritable soutien et une vraie solution. C’est le cas de tous ces supermarchés qui mettent en place des horaires dédiés aux personnes âgées de 70 ans et plus.

En Australie par exemple, avec les grandes surfaces Woolworths, mais aussi en Irlande à Belfast avec la chaine de magasins Iceland qui ouvre ses portes tous les matins de 8 à 9h pour ses clients âgés. Et ce, pendant toute la durée de la pandémie.

Sans aller si loin, des supermarchés hexagonaux s’adaptent eux-aussi à cette clientèle : « À situation exceptionnelle, décision exceptionnelle » indique une affiche placée à l’entrée du Carrefour Market de Lamballe (Côtes-d’Armor) qui depuis hier ouvre plus tôt que d’habitude, dès 7 h 45 au lieu de 8 h 30 uniquement pour servir les clients âgés de plus de 70 ans. Un Intermarché propose la même chose à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) en banlieue parisienne.

Des décisions cohérentes, pratiques et solidaires qui apportent un véritable « plus » aux personnes âgées qui doivent éviter à tout prix d’être contaminées puisqu’elles sont plus à risque que les plus jeunes. Et puis d’une manière générale, les plus de 70 ans ne sont pas aussi à l’aise que les autres avec les achats en ligne…

Mis en ligne le 20/03/2020

Boites aux lettres: encadrement de la distribution de prospectus

Vous avez affiché la mention « Stop pub » sur votre boîte aux lettres et vous continuez à recevoir des publicités ? À partir de janvier 2021, il sera interdit d’y déposer des imprimés non adressés. C’est ce que prévoit la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire paru au Journal officiel du 11 février 2020.

Le dépôt dans les boîtes aux lettres de cadeaux promotionnels non sollicités ainsi que la distribution d’imprimés publicitaires sur les pare-brises des véhicules seront également interdits.

Les entreprises qui ne respecteront pas ces dispositions seront passibles d’une amende de 1500€.

En attendant l’entrée en vigueur de ces mesures en janvier 2021, il sera toujours utile d’afficher l’autocollant « Stop pub » afin de décourager les distributeurs.

À savoir : le dispositif « Stop pub » a été lancé en 2004 par le ministère chargé de l’Environnement dans le cadre du premier Plan national de prévention des déchets. Il s’est matérialisé par la création d’un autocollant mis gratuitement à la disposition des particuliers souhaitant manifester leur refus de recevoir les publicités non adressées et ainsi limiter la production de déchets.

Mis en ligne le 20/03/2020

ATELIERS TÉLÉPHONIQUE AIDANTS

Reprise des ateliers téléphoniques aidants en 2020
Vous pouvez participer à un atelier sur une thématique comme :
• être aidant,
• gérer le refus d’aide,
• faciliter la communication avec son/ses proches…
Les ateliers se limitent à 8 participants sur inscription par mail ateliers@avecnosproches.com.

Les ateliers sont animés par un salarié et un bénévole écoutant de l’équipe d’Avec nos Proches. Les échanges restent intégralement anonymes.

VOICI LE CALENDRIER DES ATELIERS PROGRAMMES AINSI QUE LES THEMES QUI SERONT ABORDES :

• Mercredi 18 mars – Prendre soin de soi
Entre votre travail et le soutien à votre proche, ce n’est pas facile de penser à soi. Cela peut d’ailleurs vous sembler secondaire, à côté des besoins impératifs de votre proche. Nous échangerons ensemble sur l’importance de s’écouter soi-même, et les changements que l’on peut mettre en place pour parvenir à prendre soin de soi.

• Mercredi 22 avril – Comprendre le pré-deuil
Vivre la maladie ou le handicap d’un proche peut impliquer certaines pertes : renoncer à nos projets, voir son proche se dégrader, voir nos liens évoluer… Certains aidants parlent d’une forme de pré-deuil vis à vis de leur proche. Faire le deuil de la personne qu’elle n’est plus, de leur relation d’avant, et le deuil d’éventuels projets communs. D’autres personnes se détachent inconsciemment de leur proche malade pour se protéger. Comment mieux comprendre ce qui se joue en nous dans ces moments ? Comment soigner notre relation et notre présence à l’autre, malgré ce processus de pré-deuil ?
Pour toutes questions sur les ateliers vous pouvez écrire à ateliers@avecnosproches.com

IMPORTANT : À NOTER
Vous pouvez participer aux ateliers même si vous n’êtes pas déclaré officiellement comme aidant familial (détenteur du certificat d’aidant).
Offre accessible aux postiers, aux retraités.

Mis en ligne le 2/03/2020

Paiement des pensions de retraite :
le calendrier 2020

Ancien salarié, fonctionnaire, travailleur agricole… vous voulez savoir quand vous sera versée votre pension de retraite en 2020 ? Voici le calendrier des paiements des principales caisses de retraite.

La pension est versée en fin de mois ou en début de mois pour le mois précédent selon les caisses. Lorsque son montant est faible, le paiement peut avoir lieu annuellement ou une seule fois sous la forme d’un capital.

Le tableau ci-dessous concerne l’Assurance Retraite (CNAV), le régime Agirc-Arrco, le régime de retraite des fonctionnaires de l’État, celui des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers (CNRACL), celui des travailleurs agricoles (MSA), et enfin la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail Alsace-Moselle (Carsat).

À savoir : Le délai effectif de virement sur votre compte bancaire dépend de votre établissement financier.

Mis en ligne le 2/03/2020

Allemagne : Un minimum vieillesse pour les seniors les plus pauvres

Du changement chez nos voisins allemands. En effet, le gouvernement vient d’annoncer le lancement, à partir de 2021, d’un minimum vieillesse pour les seniors les plus pauvres, une aide qui va concerner principalement les femmes et les retraités de l’ex-RDA.

L’Allemagne, encore plus que la France, est confrontée au vieillissement de sa population depuis des années… Ce qui explique en partie, sa politique d’ouverture à l’immigration -turque principalement.

Rappelons qu’en Allemagne, les personnes âgées de 65 ans et plus représentent d’ores et déjà 21% de la population, une proportion qui devrait grimper à un tiers à l’horizon 2060, selon les projections. Le nombre de personnes de 80 ans et plus devrait quant à lui doubler, passant de 4.8 millions en 2013 à 9 millions en 2060.

Les statisticiens allemands prévoient même à terme, un déclin de la population qui pourrait passer de 80.8 millions en 2013 à 73.10 millions, voire même 67.6 millions d’ici 2060, avec en parallèle, à terme, une baisse de la population active…

Bref, c’est dans ce contexte démographique que le gouvernement allemand vient d’annoncer le lancement, l’année prochaine, d’un minimum vieillesse pour les seniors les plus pauvres, une aide de 1,3 milliard d’euros par an qui va concerner principalement les femmes (70% des bénéficiaires) et les retraités de l’ex-RDA où le pouvoir d’achat des ainés (mais pas seulement) reste largement inférieur.

Actuellement, 1,3 million de retraités perçoivent de faibles retraites. C’est pour eux qu’a été lancé ce minimum vieillisse. Selon le ministère du Travail, une coiffeuse ayant cotisé 40 ans au niveau du salaire minimum devrait ainsi voir sa retraite passer de 512 euros aujourd’hui à 960 euros par mois. Cette aide sera versée aux retraités ayant cotisé au moins 33 années et percevant une pension ne dépassant pas 1.250 euros, le plafond montant à 1.950 euros pour un couple

Senior actu -février

Mis en ligne le 2/03/2020

Pourquoi et comment rester sportif en hiver

Marche, course à pied, vélo… En hiver, quand il s’agit de sport de plein air, notre motivation est comme le mercure… au plus bas. Difficile de chausser les baskets pour affronter le froid ? On vous donne les clés pour vous motiver !

1. Brûlez plus de calories qu’en été !
Faire du sport en extérieur quand il fait froid permet de brûler plus de calories que lorsque les températures sont plus clémentes. Pour autant, n’y voyez pas une méthode d’amaigrissement ! Cette dépense énergétique supérieure est souvent compensée par une alimentation sensiblement plus riche en hiver. Veillez donc à maintenir une alimentation équilibrée.

2. Pensez à votre maillot de bain (oui, Monsieur, vous aussi !)
Difficile de se motiver en hiver… projetez-vous au printemps… puis à l’été. Comme chaque année, à partir de Pâques, après avoir de nouveau ingurgité du chocolat en quantité, vous prendra l’envie de perdre quelques kilos pour assurer en maillot cet été. Autant s’y mettre dès à présent !

3. Gardez votre meilleur niveau
Vous imaginez vraiment pouvoir suspendre vos entraînements l’hiver durant et reprendre au printemps en retrouvant vos performances de trois mois auparavant ?! Que nenni. Pour garder votre meilleur niveau… pas de secret, il faut vous entraîner avec régularité !

4. Prévenez les blessures
Au-delà de votre niveau que seul l’entraînement peut préserver, pensez aussi aux risques que vous prenez en termes de blessures. Tendinites, fractures de stress… Vos articulations et tissus sous-sollicités pendant l’hiver risquent de pâtir de la reprise de votre activité après une longue pause.

5. Planifiez vos activités
Inscrivez vos activités à votre agenda vous permettra de ne pas les « oublier ». A l’heure de l’entraînement, recevoir une alerte vous culpabilisera juste le nécessaire pour vous motiver à sortir vous défouler !

6. Pensez aux sports en salle
Vraiment impossible de se motiver ? Il existe de plus en plus de formules permettant de participer sans abonnement à différentes activités sportives ou même d’accéder à des clubs de fitness sans engagement. Profitez-en !

Que faire lorsqu’on est malade ?
Si l’infection demeure au-dessus du cou (nez, gorge), vous pouvez vraisemblablement suivre un entrainement d’intensité modérée. Si vos symptômes vont au-delà du simple rhume (courbatures, douleurs thoraciques…), faire du sport risque d’aggraver vos symptômes. Reposez-vous le temps de vous remettre et repartez du bon pied !

source senior actu 8 février

 

Mis en ligne le 2/03/2020

DEVENEZ SECOURISTE A LYON – VENEZ APPRENDRE A SAUVER

La formation Prévention et Secours Civiques de niveau 1 est gratuite (1) et accessible à tous dès 10 ans. Elle vous permettra de réagir face à un accident de la vie courante.

Les situations d’accident sont abordées en huit modules :

  • La protection
  • L’alerte
  • La victime s’étouffe
  • La victime saigne abondamment
  • La victime est inconsciente
  • La victime ne respire pas
  • La victime se plaint d’un malaise
  • La victime se plaint après un traumatisme (plaie, brûlure, atteinte des os et des articulations…)

La formation PSC 1 est vraiment accessible à tous ! Les gestes sont simples et ne nécessitent pas d’entraînement physique.

Renseignements pratiques :

(1) La formation est gratuite pour les postiers et télécommunicants actifs ou retraités et leur famille (conjoints et enfants) ainsi que pour les titulaires du pass Région.

Elle aura lieu dans les locaux de l’association,100, route de Vienne, 69008 LYON de 9h à 18h.

Par transport en commun, les locaux de l’association sont à côté de l’arrêt de bus Benoit Bernard (lignes C12 ou 35)

Les dates :

  • 21 mars 2020
  • 28 avril 2020
  • 20 juin 2020

Pour s’inscrire :

Inscription par courriel à l’adresse rhone@secouristes.com  en précisant la date choisie, vos nom, prénom, date et lieu de naissance, si vous êtes postier actif (indiquer votre branche d’affectation), retraité, ou ayant droit.

Merci de nous confirmer l’adresse courriel où la convocation doit être envoyée. Nombre de places limité.

Mis en ligne le 20/02/2020

MARCHE GOURMANDE AVEC L’AGEF

Comme chaque année depuis 10 ans l’AGEF de Nuits St Georges organise une balade gourmande le dimanche 28 juin 2020.
Le Chemin Gourmand de Nuits-Saint-Georges est une balade pédestre de 7 km au cours de laquelle vous découvrirez des produits de ce terroir exceptionnel.

LE DIMANCHE 28 JUIN A NUITS ST GEORGES (ATTENTION PLACES LIMITEES A 1 800)

A chaque étape, des spécialités locales vous attendent, associées à des vins choisis pour les accompagner. 5 points de restauration sont prévus sur votre route dans une ambiance festive et musicale, plus une étape animation.

Voir la vidéo sur le site : http://www.agef21.com/le-chemin-gourmand-2/
Cette manifestation qui remporte chaque année un franc succès est limitée à 1 800 personnes. Les inscriptions ouvertes se font uniquement sur réservation.

A savoir : L’AGEF est une association créée par des agents de La Poste et d’Orange au service du handicap. Devenue aujourd’hui un centre important d’Aide par le travail..

Informations auprès de Céline : 07 82 69 68 25

Le lien pour le site : http://www.agef21.com/le-chemin-gourmand-2/

« Au plaisir de vous rencontrer lors de cette journée. Vous passerez une agréable journée dans le vignoble de Nuits St Georges, en dégustant quelques mets et vins locaux, et participerez à une bonne action car les bénéfices de cette manifestation sont reversés au Service d’Accueil de Jour de l’AGEF. Ce service permet à des personnes en situation de handicap à la retraite de conserver des activités occupationnelles et de loisirs ».

Michel ROBIN, Administrateur AGEF.
Mail: drbg.afeh@orange.fr

Mis en ligne le 20/02/2020

Le portefeuille électronique : un nouveau moyen de paiement à votre disposition

Le portefeuille électronique (e-wallet en anglais), un nouveau moyen de paiement, est en train de se démocratiser dans le monde. Comme d’habitude, en Europe et surtout en France nous sommes un peu en retard dans son usage, mais bientôt il sera aussi populaire sur le Vieux Continent. Alors, pour prendre un peu d’avance, on vous explique tout sur ce nouveau mode de paiement pratique et entièrement sécurisé

Le portefeuille électronique qu’est-ce que c’est ?
Avec l’explosion des achats en ligne, de nouveaux modes de paiement alternatifs aux cartes bancaires habituelles se sont développés. Parmi ces nouveautés on trouve le portefeuille électronique ou e-wallet.

L’e-wallet permet de faire des achats en ligne, d’effectuer des virements à partir de votre smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur. Cette solution de paiement est approvisionnée par le compte bancaire de l’utilisateur. Pour chaque paiement il suffit simplement d’entrer un mot de passe, sans avoir à dévoiler les coordonnées de la carte bleue.

Le portefeuille électronique agit comme un intermédiaire entre votre compte bancaire et le marchand et garantit un paiement totalement sécurisé. Paypal ou Skrill sont les prestataires les plus connus de cette solution de paiement.

Les avantages du portefeuille électronique
Le portefeuille électronique possède l’avantage, non négligeable, de faciliter grandement les paiements en ligne. Il simplifie l’achat en rendant possible de payer en quelques clics n’importe quel produit ou service sans frais. Qu’il s’agisse de faire imprimer des cartes de visite dans le cadre du travail ou d’acheter une place de théâtre pour vous divertir l’e-wallet vous permet de le faire rapidement et en toute sécurité.

Vous n’aurez plus besoin d’entrer tous les chiffres de votre carte bleue, la date d’expiration et le code CVV. C’est un véritable gain de temps.

Outre la rapidité des transactions, le portefeuille électronique est nettement plus sécurisé et limite les risques d’escroquerie. En effet lorsque vous payez avec votre carte bancaire en ligne vous transmettez toutes vos informations au marchand. Il est très facile pour une personne mal intentionnée de s’en servir pour vous escroquer.

Ce moyen de paiement joue un rôle de tampon entre le site de vente et votre compte bancaire. C’est particulièrement rassurant si, par exemple, vous aimez parier sur le cyclisme ou tout autre sport sur des plateformes en ligne qui peuvent parfois être faibles au niveau sécurité.

Enfin, dans un monde où la conscience écologique prend de plus en plus d’ampleur, l’e-wallet représente une alternative plutôt intéressante. Quand on connaît la quantité de plastique nécessaire pour fabriquer des cartes de crédit et la difficulté de les recycler lorsqu’elles sont périmées, la plupart terminent leur vie dans des sites d’enfouissements, on peut raisonnablement penser que le portefeuille électronique est une véritable solution verte.

En ayant recours à ce nouveau système de paiement vous pourrez concilier consommation et écologie. Plutôt alléchant, non ?

Mis en ligne le 12/02/2020

Permis de conduire expiré – Comment le renouveler ?

Le délai de validité de votre permis de conduire est arrivé à expiration ? Découvrez les démarches à faire en cas d’expiration de validité du permis.

Expiration de validité du permis de conduire : quelles démarches ?
Dans l’objectif de l’harmonisation de la législation européenne, la France a, depuis le 19 janvier 2013, modifié la durée de validité du permis de conduire. En effet, les nouveaux permis de conduire ont une durée de validité limitée. Et une fois ce délai passé, il est nécessaire de refaire son permis de conduire. Mais que faire après l’expiration de validité du permis ? Faut-il repasser son permis ? Quelles sont les formalités à accomplir pour se remettre en règle ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le renouvellement de permis de conduire.

Quelle est la durée de validité du permis de conduire ?
Comme précédemment énoncé, la réforme du permis de 2013 a été initiée dans le but de se conformer à une directive européenne de 2006 ayant pour objectif l’harmonisation du permis de conduire sur le territoire européen. Ainsi, depuis septembre 2013, le permis de conduire n’est plus valable à vie. De même, que ce soit après l’expiration de validité du permis ou pour motifs de perte, de vol ou de changement d’adresse, le permis de conduire est délivré sous un nouveau format de type « carte de crédit ».

Les démarches simplifiées avec Auto Démarches peuvent d’ailleurs se faire en ligne pour obtenir rapidement et facilement le nouveau permis. Concrètement, les nouveaux permis doivent désormais être renouvelés tous les 15 ans, à l’exception des permis de catégories C (poids lourds) et D (véhicules de transport en commun) qui doivent être renouvelés tous les 5 ans. Selon la réforme de 2013, la durée de validité limitée permet d’actualiser la photo et l’adresse du titulaire, après l’expiration de validité du permis de conduire. Mais point n’est besoin de repasser son permis.
Par ailleurs, les personnes qui possèdent encore l’ancien permis de conduire en papier rose au format traditionnel ou au format F9, devront le renouveler d’ici le 19 janvier 2033.

Que faire en cas d’expiration de validité du permis de conduire ?
Lorsque le délai de validité du permis de conduire a expiré, il n’est pas question de repasser les épreuves du permis. Pour renouveler son titre, il s’agira d’effectuer une simple formalité administrative, de même nature que le renouvellement de sa carte d’identité ou de son passeport. Et sauf exception, après l’expiration de validité du permis, le titulaire n’aura pas non plus à passer un examen médical ou les épreuves du code ou de la conduite.
De plus, depuis la mise en œuvre des réformes de modernisation des services de l’État, comme la majorité des titres sécurisés, le permis de conduire ne s’obtient plus au guichet de la préfecture, sous-préfecture ou mairie de son domicile. La procédure a été simplifiée et se fait désormais en ligne soit via le site de l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) soit via le site d’un prestataire privé.
Le portail de l’ANTS est la plateforme officielle qui centralise toutes les demandes après l’expiration de validité du permis (repasser son permis, n’est pas nécessaire), le vol, la perte, la détérioration ou le changement d’adresse.

Pour y renouveler son titre, il suffit de :
• créer un compte ou de se connecter sur le site de l’ANTS grâce aux identifiants France Connect
• suivre les différentes étapes de demande d’un nouveau permis en précisant le motif de la demande
• fournir les pièces justificatives demandées
• s’acquitter de la somme de 25 € correspondant aux frais engagés pour la réalisation du nouveau permis de conduire.

Quant aux démarches sur les sites internet de prestataires privés agrées par le Ministère de l’Intérieur, après expiration de validité du permis, elles sont tout aussi simples. Pour y renouveler son permis de conduire, il faut renseigner le motif de la demande et les informations sur son identité (nom, prénom, date de naissance, téléphone, e-mail, adresse postale, etc.) et envoyer les documents nécessaires au traitement de la demande.

Il suffira ensuite de valider ses informations avant de passer au règlement de la commande. Le dossier y est généralement traité dans les 24 heures après réception et le titre est envoyé au titulaire par la poste.

Quelles pièces fournir pour renouveler son permis de conduire ?
Lors de la demande de nouveau titre, il ne faudra pas repasser son permis. En cas d’expiration de validité du permis, il suffira de fournir certains documents, sous forme numérique. Il s’agit de :
• les formulaires cerfa n°14882*01 et cerfa n°14948*01 complétés et signés ;
• une pièce d’identité ;
• un titre de séjour ou une carte de résident en cours de validité, pour les étrangers ;
• un justificatif de domicile ;
• un code photo d’identité numérique ;
• un timbre fiscal de 25 euros ;
• le montant de la taxe régionale, si elle est due ;
• son adresse mail ou numéro de téléphone mobile pour être informé de l’avancement de l’instruction et de la production du permis de conduire.

En somme, à l’expiration de validité du permis, l’obtention du nouveau permis de conduire est simple et rapide.

Source Agence nationale des titres sécurisés février 2020

Mis en ligne le 12/02/2020

2020 : nouvelle prise en charge des prothèses auditives

Depuis le 1er janvier 2020, la prise en charge par la Sécurité sociale des audioprothèses s’est améliorée. Les assurés choisissant les appareils inclus dans le dispositif « 100 % santé » bénéficieront d’une baisse de 250 euros du reste à charge par oreille.

C’est aussi depuis le 1er janvier 2020 que tous les audioprothésistes doivent obligatoirement établir et proposer un devis comportant au moins une offre « 100 % santé » pour chaque oreille.

À ce jour, un appareil auditif coûte en moyenne 1.500 euros par oreille.

À noter : en 2021, les équipements inclus dans le panier « 100 % santé » seront pris en charge totalement par l’Assurance maladie et les complémentaires santé

Mis en ligne le 12/02/2020

Comment les départements contribuent à l’autonomie des ainés grâce à la téléassistance ?

Le taux d’équipement en téléassistance est plus élevé dans les départements qui ont créé un marché public pour ce service. L’un des leaders de ce secteur d’activité, la société Vitaris souhaite accompagner ces collectivités territoriales dans leurs politiques volontaristes en faveur de l’autonomie des seniors. Explications.

Selon de récentes statistiques, plus du tiers (37%*) des Français abonnés à un service de téléassistance le sont via un dispositif issu d’un marché public et donc d’une politique publique.

Pour autant, il faut savoir que le taux d’équipement global de la population française plafonne depuis des années à 10% des plus de 75 ans. C’est peu et surtout, c’est un pourcentage très inférieur à celui de nos voisins européens (36% au Royaume-Uni, 26% en Suède et 19% en Espagne), même si des départements comme la Haute Garonne affiche un taux de 23%. Bref, comme souvent, la France est à la traîne…

Dans une société qui vieillit, la prévention de la perte d’autonomie est la clé d’une transition démographique réussie. Or, la téléassistance est probablement l’un des meilleurs systèmes pour réduire la gravité des chutes des ainés qui peuvent s’avérer dramatiques voire fatales. Il faut savoir que si une chute est souvent anodine chez un adulte, elles tuent trois fois plus de Français (souvent très âgés) que les accidents de la route et sont à l’origine de 450.000 hospitalisations d’urgence.

Dans plus d’un cas sur deux, ce n’est pas la chute elle-même qui provoque un traumatisme mais la station prolongée au sol ! A cet effet, la téléassistance s’avère intéressante en alertant les secours.

Voici donc quelques départements qui ont pris les choses en main :
Le Calvados a créé son premier marché public avec pour objectif d’améliorer le taux d’équipement de façon significative et de libérer les services des SDIS de cette responsabilité.
La Haute-Garonne et l’Essonne ont inauguré un dispositif inédit comprenant une offre de base gratuite pour le bénéficiaire (intégralement prise en charge par le département) et des packs complémentaires optionnels et payants, à la charge de l’usager auxquels il peut souscrire en fonction de ses besoins.

* chiffres issues des publications des différents appels d’offre publics concernant des marchés départementaux de téléassistance.

Mis en ligne le 12/02/2020

Achats en vrac : bon poids et bonne mesure

Les silos de vrac sont apparus dans de nombreuses enseignes et les consommateurs ont même la possibilité d’apporter leurs propres boîtes afin de réduire les emballages. Mais comment peser correctement les produits ?

Fruits et légumes frais, pâtes, riz, lentilles, céréales, sucre, farine, fruits secs, vin, café, produits d’entretien… L’achat de produits en vrac séduit de plus en plus de consommateurs voulant consommer plus responsable.

Comment peser correctement ?

Sur les balances en libre-service, il doit être possible de tenir compte du poids du matériel d’emballage (bocal, boîte, barquette…).

Pour cela, vous devez « faire la tare » : il s’agit de faire afficher à la balance la valeur « 0 » avec le contenant vide en appuyant sur la touche « tare », afin de le déduire du poids brut. Après son remplissage, vous obtiendrez ainsi le poids net qui sera payé à la caisse.

À savoir : Les balances doivent être munies d’une vignette verte comportant la mention « instrument reconnu conforme » et une date de validité.

Source : Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

 

Mis en ligne le 18/01/2020

Longue vie aux objets : comment consommer de manière plus durable ?

La question : je voudrais agir face à l’épuisement des ressources de la planète et à la production de déchets. Il y a beaucoup d’informations contradictoires, où pourrais-je trouver des conseils simples et sérieux qui pourraient m’aider à changer mes habitudes de consommation et faire durer mes objets ?

La réponse de Service-public : pour vous aider à adopter les bons réflexes, le ministère de la Transition écologique et solidaire et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) ont créé longuevieauxobjets.gouv.fr, un site de conseils pratiques, d’actualités, d’outils, pour partager ses objets entre voisins, diagnostiquer les pannes d’un appareil…

C’est également un annuaire grâce auquel vous pouvez identifier rapidement les professionnels les plus à même de répondre à votre besoin, qu’il s’agisse de trouver une alternative à l’achat neuf ou une solution pour éviter de jeter ce qui pourrait encore être utile.

Le site propose différentes rubriques pour vous aider dans vos recherches de solutions :
Consommer autrement
Des vidéos, tutoriels, guides pratiques, chiffres-clés, infographies, fiches pratiques… sur toutes les thématiques : acheter durable, acheter et vendre d’occasion, donner, échanger, entretenir, réparer, louer, partager, recycler.

Diagnostiquer les pannes
Un chatbot (agent qui dialogue) permet d’identifier en quelques minutes l’origine des pannes les plus courantes d’un grand nombre d’appareils : il suffit de répondre à quelques questions, réaliser des tests simples et se laisser guider pour trouver la solution.

Acheter durable
Lorsque l’achat d’un produit neuf répond à un besoin réel, il faut faire les bons choix pour que sa durée de vie soit la plus longue possible. Pour s’y retrouver, des labels environnementaux indiquent que les produits sur lesquels ils sont apposés sont plus résistants, facilement démontables, réparables, simples à entretenir ou encore qu’ils bénéficient d’une extension de garantie…

Vous trouverez ces labels classés par catégorie de produits : bricolage et décoration, entretien et nettoyage, hygiène et beauté, jeux et jouets, literie, mobilier, multimédia, papeterie et fournitures, textile de maison, vêtements et chaussures.

Les idées reçues
« Acheter d’occasion, c’est risqué », « réparer, c’est compliqué », « le troc, c’est dépassé » … Vous trouverez la réponse aux préjugés qui empêchent souvent de changer ses habitudes de consommation.

Un annuaire
Cet annuaire donne accès aux coordonnées du plus grand nombre de professionnels dont l’activité ou l’offre de service permet d’allonger la durée de vie des objets : associations, entreprises, commerçants indépendants, artisans, collectivités, enseignes de grande distribution, plateformes digitales …

Certains d’entre eux, signalés par un code couleur vert dans l’annuaire, ont adhéré à une démarche déployée par la Chambre des métiers et de l’artisanat avec le soutien de l’Ademe et sont reconnus pour la compétence, le savoir-faire et l’engagement qu’ils mettent en œuvre dans la réparation des biens et équipements avant leur remplacement par un produit neuf.

L’utilisation de cet annuaire est très simple : vous sélectionnez un besoin (je veux emprunter, prêter, louer, acheter d’occasion…) et vous sélectionnez une catégorie (gros appareil électroménager froid, écran, matériel photo/ciné, livre, instrument de musique…).

À noter : Pour garantir une information fiable, complète et à jour, les professionnels ont la possibilité de modifier, d’actualiser ou de créer directement en ligne, depuis l’annuaire, leur fiche descriptive.

Source : service-public et senior actu — (17 1 20)

Mis en ligne le 18/01/2020

Médicaments génériques : ça se durcit pour le médecin!

Les conditions de prescriptions des médicaments génériques sont en train de se modifier.

 

Dorénavant le médecin devra justifier clairement les raisons pour lesquelles il refuse la substitution par le médicament générique sur l’ordonnance. La mention  qu’il inscrit jusqu’à présent sur l’ordonnance « NON  SUBSTITUABLE » devra être expliquée.

Depuis le 1er janvier les nouvelles règles ont été précisées (Journal officiel du 19 décembre 2019).

Le but est de promouvoir l’usage de médicaments génériques au prix inférieur aux originaux et ainsi permettre à l’Assurance maladie de réaliser quelques économies.

Obligation de justifier la mention au regard d’un des motifs médicaux autorisés

Depuis le 1er janvier 2020, le médecin doit obligatoirement préciser sur l’ordonnance, en plus de la mention « non substituable », la raison médicale qui justifie sa décision de ne pas autoriser la substitution par le pharmacien. Cette décision doit être fondée exclusivement sur l’une des 3 situations médicales visées par l’arrêté ministériel du 12 novembre 2019, publié au Journal officiel du 19 novembre 2019.

Ce texte prévoit 3 situations médicales qui peuvent justifier un refus de substitution et autoriser le recours à la mention « non substituable » :

MTE – prescription de médicaments à marge thérapeutique étroite pour assurer la stabilité de la dispensation, lorsque les patients sont effectivement stabilisés avec un médicament, et à l’exclusion des phases d’adaptation du traitement ;

EFG – prescription chez l’enfant de moins de 6 ans, lorsqu’aucun médicament générique n’a une forme galénique adaptée et que le médicament de référence disponible permet cette administration ;

CIF – prescription pour un patient présentant une contre-indication formelle et démontrée à un excipient à effet notoire présent dans tous les médicaments génériques disponibles, lorsque le médicament de référence correspondant ne comporte pas cet excipient.

Informations complémentaires sur ameli.fr

Mis en ligne le 18/01/2020

Impôt sur le revenu, taxe d’habitation, crédit d’impôt, malus : les nouveautés 2020

Impôt sur le revenu, contribution à l’audiovisuel public, taxe d’habitation, crédit d’impôt pour la transition écologique, malus automobile, AAH : le point sur les grandes lignes de la loi de finances pour 2020 publiée au Journal officiel du 29 décembre 2019.

En matière d’impôt sur le revenu, cette loi prévoit en particulier l’abaissement de la 2e tranche d’imposition de 14 % à 11 %. En parallèle, le seuil d’entrée dans la 3e tranche passe à 25 659 € (contre 27 794 € auparavant) tandis que celui de la 4e tranche est fixé à 73 369 € (contre 74 517 €).

Elle fixe le montant de la contribution à l’audiovisuel public (ex redevance télé) à 138 € en métropole.

Elle entérine aussi la suppression intégrale de la taxe d’habitation sur les résidences principales pour 80 % des foyers en 2020 (en 2023 pour les autres foyers).

Enfin, elle confirme la transformation du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime forfaitaire pour la rénovation énergétique qui sera versée l’année des travaux et qui sera mieux ciblée sur les ménages les plus modestes.

Quant au barème du malus automobile, il est durci pour les véhicules les plus polluants, notamment les SUV, le seuil de déclenchement du malus passant de 117 gCO2/km à 110 gCO2/km avec un montant maximum de malus fixé désormais à 20 000 €.

À noter : C’est également cette loi qui fixe à 0,3 % la revalorisation du montant de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) et de la prime d’activité au 1er avril 2020.

 

Mis en ligne le 15/01/2020

Résidence secondaire : dois-je payer la taxe d’habitation ?

La question : « Je possède une résidence secondaire. Avec la réforme de la taxe d’habitation, vais-je bientôt ne plus avoir à la payer ? ». La réponse de Service-public : « La réforme de la taxe d’habitation ne concerne pas les résidences secondaires. Rien ne change donc pour vous, vous devrez continuer à vous en acquitter. »

Les propriétaires de résidences secondaires ne sont pas exemptés du paiement de cette taxe, même si 80% des Français ne la paieront plus pour leur résidence principale en 2020. C’est ce que précise le ministère chargé des Finances.

Cependant, si vous payez déjà la contribution à l’audiovisuel public (CAP) pour votre logement principal, vous n‘avez pas à la payer à nouveau pour votre résidence secondaire, même si vous y possédez un téléviseur.

Attention, certaines communes appliquent une majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires. Si vous vous trouvez dans l’un des cas suivants, vous pouvez demander une exonération :
– vous êtes contraint pour des raisons professionnelles de résider dans un lieu différent de celui de votre habitation principale ;
– vous êtes hébergé de façon durable dans un établissement de soins qui devient votre résidence principale et vous conservez la jouissance de votre ancienne habitation principale ;
– vous ne pouvez pas utiliser votre résidence secondaire en logement d’habitation principale pour des raisons étrangères à votre volonté (par exemple une opération d’urbanisme nécessite de faire des travaux dans votre logement).

Par ailleurs, les taxes sur les logements vacants ne s’appliquent pas aux résidences secondaires, même en cas d’occupation irrégulière.

Rappel : La taxe d’habitation est perçue au profit des collectivités locales. Son montant varie d’une commune à l’autre et dépend des caractéristiques du logement, de sa localisation et de la situation personnelle de l’occupant (revenus, composition du foyer…) au 1er janvier.

source : senior actu et Service-public

Mis en ligne le 5/01/2020

La Poste le 1er janvier : les tarifs ont augmenté 

La Poste a procédé à des ajustements tarifaires le 1er janvier 2020. Cette évolution permet d’assurer la pérennité du service universel avec une qualité élevée dans un contexte d’accélération de la baisse des volumes du courrier, et de continuer à moderniser les offres pour répondre aux usages et aux besoins de ses clients.

L’avantage tarifaire pour la Lettre verte est accru et porté à 19 centimes

Les timbres imprimés de chez soi bénéficient d’un tarif inférieur de 3 centimes

Le tarif grand public du Colissimo France de moins de 250gr reste inchangé

Les principales modifications :

Les tarifs courrier ont augmenté en moyenne de 4,7%.

La Lettre verte est passée donc de 0,88 euros à 0,97 tandis que le timbre prioritaire est passé de 1,05 à 1,16 euros.

Le Timbre en ligne (imprimé chez soi) bénéficie d’une remise de 3 centimes (timbre rouge ou vert)

Depuis 2018, les clients particuliers peuvent apposer un sticker « suivi » sur tous leurs courriers. Ce nouveau service permet de disposer d’informations sur la distribution du courrier muni de ce sticker. Son tarif sera de 0,45 euros.

Le Colissimo France de moins de 250gr reste au même tarif, soit 4,95 euros.

Dans l’ensemble, les tarifs Colissimo pour les affranchissements domestiques des particuliers ont augmenté de 2%.

Pour les entreprises, les tarifs ont évolué de plus de 3%.

Repères : Compte-tenu de la hausse des tarifs et de la baisse de la consommation de courrier et de colis, le budget des ménages en produits postaux représente environ 40 euros par an en moyenne en 2020, soit 0,1% de leur budget annuel.

D’après la revue de presse de La Poste.

Mis en ligne le 5/01/2020

Dons aux associations : quelle réduction d’impôts ?

Par courrier ou courriel, sur internet, dans la rue… Pour la recherche, les enfants, la lutte contre la pauvreté… En cette fin d’année, vous êtes sollicité par des associations ou organismes d’intérêt général. Savez-vous que vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu quand vous faites un don ?

Lorsque vous faites un don à des associations ou organismes d’intérêt général, vous devez remplir certaines conditions pour pouvoir bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. Elles concernent notamment :
– la forme du don : versement d’une somme d’argent, don en nature (une œuvre d’art par exemple), versement de cotisations, abandon de revenus ou de produits (des droits d’auteur par exemple), frais engagés dans le cadre d’une activité bénévole ;
– les organismes bénéficiaires : but non lucratif, objet social et une gestion désintéressée, au profit d’un cercle large de personnes, pas de contrepartie.

Le calcul des cotisations diffère selon qu’il s’agit :
– d’un organisme d’intérêt général ou reconnu d’utilité publique : vous bénéficiez d’une réduction d’impôt égale à 66 % du total des versements dans la limite de 20% du revenu imposable de votre foyer ;
– d’un organisme d’aide aux personnes en difficulté fournissant gratuitement des repas, des soins ou favorisant le logement : vous bénéficiez d’une réduction d’impôt égale à 75% des versements retenus dans la limite d’un montant revalorisé chaque année.

Lorsque le montant des dons dépasse la limite de 20% du revenu imposable, l’excédent est reporté sur les 5 années suivantes et ouvre droit à la réduction d’impôt dans les mêmes conditions. En cas de nouveaux versements au titre des années suivantes, les excédents reportés ouvrent droit à la réduction d’impôt avant les versements de l’année. Les excédents les plus anciens sont retenus en priorité.

À noter : La déclaration pour 2019 étant close, les dons que vous réalisez en 2019 devront être déclarés avec vos revenus en avril 2020.

À savoir : Vous bénéficiez également d’une réduction d’impôt sur le revenu quand vous versez une cotisation à la plupart des associations ou organismes d’intérêt général.

Mis en ligne le 5/01/2020

Contre l’exclusion numérique liée à l’âge : un guide pour utiliser votre tablette tactile !

De plus en plus de personnes âgées reçoivent une tablette tactile à l’occasion des fêtes de Noël. Oui, mais voilà, elles ne savent pas toujours s’en servir. Dans ce contexte, l’INC et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) publient un guide gratuit pour apprendre à configurer et à utiliser une tablette tactile. Une bonne initiative pour lutter contre l’exclusion numérique des anciens.

A l’heure où le « tout numérique » est à notre porte en Europe et dès 2022 pour la France, il est important de prendre des mesures vitales « d’accessibilité » au numérique pour les personnes âgées qui pour la plupart, restent « en dehors » de cet univers pourtant bien pratique au quotidien.

Dans ce contexte, un outil pédagogique simple et gratuit à destination des aidants -et de tous ceux qui souhaitent maîtriser leur tablette numérique- est disponible sur le site de l’Institut national de la consommation. Il vous donne également les clés pour adapter votre appareil aux besoins des personnes ayant de légers troubles visuels, auditifs ou moteurs et ainsi, améliorer leur confort de lecture, d’écoute ou d’écriture.

Créer un compte utilisateur, organiser le bureau, gérer les mots de passe… vous pourrez disposer de tous les conseils pour aider une personne âgée lors de la mise en route et l’utilisation d’une tablette. Enfin, ce nouveau service propose aussi des exercices guidant les utilisateurs dans la maîtrise des fonctionnalités essentielles comme envoyer un mail, naviguer sur internet, acheter en ligne, suivre l’actualité ou lire, etc.

Une excellente initiative et un outil pensé et réalisé par des spécialistes pour les aidants qui souhaitent former leur entourage à l’utilisation des tablettes tactiles pour un accès plus facile au numérique.

Disponible sur le site de l’INC www.inc-conso.fr/content/guide-configuration-tablettes

Mis en ligne le 5/01/2020